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 Deux petits one-shot

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MessageSujet: Deux petits one-shot   Deux petits one-shot EmptyMer 9 Jan 2008 - 20:20

Je viens seulement d'y penser, mais j'avais écrit un début de fic pour Urban Comics. Seulement comme je suis sur une autre en ce moment (sur un manga) j'ai laissé tomber. Mais je peux toujours poster les deux premiers chapitres, même s'il y a pas de suite langus
Alors à la base c'était censé se passer dans l'univers d'Urban Comics, dont ça décrit une Shadowcat et une Illyana complètement différentes de ce que l'on connaît. Le même principe qu'Ultimate quoi. C'était censé s'appeler "Urban Shadow and Flame". Et je vous préviens tout de suite: que personne ne considère Belasco comme un gentil ! C'est un méchant !!! Allez, c'est parti, bonne lecture !

Aaaaaargh !
Stu Pfaffenberger se figea d'horreur et sentit un désagréable filet de sueur froide couler dans son dos. L'un de ses gardes du corps venait d'être violemment égorgé à quelques mètres de lui.
Urgh...
Le bruit du sang éclaboussant le sol, plus que toute autre chose, le tira de son immobilisme. Il se retourna et tenta de s'enfuir à toutes jambes, d'atteindre la porte de derrière, de se perdre dans la foule et de semer ses poursuivants...
Le plus précieux de ses vases l'arrêta net en se brisant sur son crâne. Il s'écroula au sol, sentant le sang couler le long de sa nuque. Une voix froide, effrayante, inhumaine retentit dans la pièce.

-Reviens ici tout de suite ma chérie.
-Oui P'pa !

La deuxième voix avait quelque chose d'encore plus effrayant, dans le sens où c'était celle d'une petite fille qui semblait au summum de la joix. Il se retourna pour voir les deux meurtriers de ses gardes en plein devant lui. La fille souriait. Il dégaina un flingue de sa veste. Deux shurikens lancés simultanément le désarmèrent et se fichèrent dans son poignet. Il hurla de douleur.

Les auteurs de l'agression se regardèrent de nouveau en s'avançant vers lui. Ils étaient tous deux habillés en noir, avec des tenues de ninja comme on en voit dans certains films. L'un d'eux était un homme. Pas spécialement grand, mais très musclé, son visage était dissimulé derrière un masque japonais rouge, orné de cornes.
L'autre était une jeune fille, visage découvert, elle ne devait pas avoir plus de 16 ans. Mais son expression perverse la rendait parfaitement terrifiante...

15 ans plus tôt
Une maison banale dans un quartier résidentiel somme toutes plutôt banal lui aussi. Ogun essuyait calmement son sabre sur la nappe du salon. A ses pieds gisait un corps de femme ensanglanté. Quelques mètres derrière lui un homme, allongé de tout son long par terre, avait le cou brisé.
Les Pryde. Une famille sans scrupules qui avaient bâti une fortune assez considérable en faisant appel à nombre de mercenaires et autres moyens douteux... Ils avaient un bébé. S'il y avait une chose qu'Ogun détestait, c'était tuer les enfants. Pourtant il l'avait fait à chaque fois que cela était nécessaire.
Son regard se tourna enfin vers le parc de la petite fille. Elle avait un peu moins d'un an. Il s'attendait à ce qu'elle pleure, comme tous ceux qu'il avait tué. Mais non. Debout sur ses petites jambes, se tenant sans difficultée apparente contre la rambarde de son parc, elle se contentait de regarder le sang de sa mère. Lorsqu'il s'approcha, son regard se leva vers lui. Elle avait une mine à la fois légèrement boudeuse mais aussi interrogatrice. Elle ne semblait pas le moins du monde peinée par la mort de ses parents, mais fixait simplement leur assassin avec ce regard enfantin. Puis ses yeux se reposèrent sur la sang. Un sourire illumina son visage...


Stu fixait lui aussi les bourreaux de ses compagnons, et son regard n'avait rien d'enfantin. Il était glacé de peur. La sueur coulait sur tout son corps, corps qui tremblait de façon incontrôlable. Il se demanda si les deux ninjas pouvaient entendre ses dents claquer.
Ils avaient chacun un motif différent sur leur uniforme. Celui de l'homme, rouge, représentait un dragon. Celui de l'adolescente, vert émeraude, montrait une panthère rugissante. Des bêtes sauvages... Oui c'était peut-être ce qui pouvait le mieux qualifier la cruauté de ces deux-là. Lui-même n'était pas un enfant de coeur. Pourtant, là, il était surpassé.

La fille fit alors quelque chose d'incroyable. Elle bondit à une hauteur digne des plus grands gymnastes, et sembla prendre appui sur l'air pour enchainer avec une pirouette qui lui fit atteindre le plafond. Un coup de sabre plus tard et les ampoules qui éclairaient la pièce étaient brisées.
C'était la nuit, tous les volets étaient presque complètement fermés. L'obscurité enveloppait entièrement la pièce. L'homme prit la parole.

"Dans quelques secondes je vais descendre à la cave et détruire la source de courant dans cette maison. On se retrouvera plongés dans le noir. Tu as des armes à l'étage, non ? Cours. Va chercher tes armes. Et essaie de te défendre..."

8 ans plus tôt.

Des bruits de fusillade. Des hurlements d'agonie. Des sabres qui fendent l'air. Des corps qui tombent à terre. Un entrepôt désafecté souillé par le sang de dizaines de petits pseudos-caïds qui gênaient vaguement un riche homme d'affaire.
Le mercenaire nommé Deadpool leva son bras qui tenait un flingue d'assez haut niveau. Il se retrouvait à faire équipe avec un tueur ninja pour cette commande. Mais ce coup-ci il avait été vraiment surpris, car son collègue n'était pas seul.

"-Mouahaha, Oggy, tu l'as trouvée où ta môme ?! Putain 8 ans et regarde-moi ce carnage !!! Elle est géniale c'te fille ! J'en veux une aussi ! J'peux la garder ?

Ogun ne tourna même pas son regard vers lui.

-Non. Elle est avec moi.

-Okayyyyyyy. Sinon le monsieur te demande où tu l'as trouvé aussi, tu te rappelles ?

-Je l'ai recueillie après avoir tué ses parents.

-Ah ouais, pas cool. Et sinon comment tu me l'appelle la petite là ?

-Shadowcat.

- Shadow quewa ?! Nooooooon, le nom, et dire que je me croyais taré !!!

- Elle a une obsession pour les félins. Les prédateurs nocturnes qui rôdent dans l'ombre en attendant le moment propice pour bondir sur leur proie.

-Ah bah ouias, scuse, mais elle tient plus de la panthère enragée que d'un pitit chat ta gamine !

Pour la première fois depuis le début de la discussion, le tueur ninja daigna enfin regarder son interlocuteur.

-Non.Elle est encore un chaton. Un nouveau-né qui ne connaît encore que son propre plaisir. Et son plaisir c'est de voir les adultes lui ramener des souris pour qu'il puisse s'entrainer à les tuer.
Et puis les chats adorent jouer avec leur proie avant de l'achever..."


Cela faisait longtemps que Stu Pfaffenberger n’avait pas eu aussi peur. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu peur tout court en fait. Il avait l’habitude de voir des gens mourir, mais alors il était du bon côté de l’arme. Pour la première fois, il sentait vraiment la mort sur ses talons. Pour la première fois depuis maintenant au moins cinq ans il n’était plus le bourreau mais la victime. Victime d’un psychopathe ninja et d’une gamine de seize ans, en plus…

Il montait quatre à quatre les escaliers de sa somptueuse demeure. Il ne sentait même plus la blessure qu’il avait reçue lorsque son vase Ming s’était écrasé sur sa nuque quelques instants plus tôt. Il se dirigea vers sa chambre, et lorsqu’il ouvrit le double fond de son armoire pour prendre ses armes, sa main ne tremblait plus. Il s’équipa d’une mitraillette, de poignards, de deux pistolets et d’un gilet pare-balles. Sa main blessée le gênait, mais il devrait faire avec, il était nul pour tirer de la main gauche. Quelques secondes à peine après qu’il se soit fait cette réflexion, les lumières s’éteignirent.

7 ans plus tôt.

Tous les enfants ont peur du noir. Ils angoissent la nuit dans leurs lits et se réfugient sous les couvertures, s’imaginant que les monstres dans les placards et sous le lit sortent pour les avaler et scrutent les draps à la recherche d’une petite ouverture. Avant de comprendre qu’à force, tout cela n’est devenu qu’un jeu pour eux et de sortir enfin la tête des couvertures. Oui, tous les enfants ont peur du noir.

En revanche aucun chaton n’a jamais été effrayé par l’obscurité.

Ogun pensait à cela en arpentant la salle d’entraînement qu’il avait emménagé sous sa maison. Une salle équipée de mannequins pour s’entraîner, de tatamis, de balcons et de nombreuses poutres pour améliorer son équilibre. Et plongée dans le noir. Il était en effet en plein exercice avec sa pupille et élève, Kitty Pryde. La consigne était simple : dans l’obscurité totale, chacun devait traquer l’autre et le neutraliser.

Au départ Ogun pensait que cela consisterait juste pour Kitty à tenir le plus longtemps possible contre lui, mais il s’était vite détrompé. Elle avait réussi à le semer et désormais, les rôles étaient inversés. C’était elle le chasseur et lui la proie. Incroyable quand même, à 9 ans il ne l’avait jamais vue éprouver la moindre peur. Si elle avait menée une vie normale, nul doute que cette gamine serait dans un centre de redressement et subirait un suivi psychologique. Mais avec lui, la folie meurtrière de Kitty devenait un atout…

Il sentit un frôlement derrière lui. A l’aide de son bâton en bois il para un coup, tenta une attaque qui ne me na nulle part et s’aperçu qu’une fois de plus son adversaire s’était éloigné de lui. C’était vraiment le jeu du chat et de la souris. Un chat qui joue avec sa proie, la fait courir, la laisse à la limite de s’échapper avant de la récupérer, encore et encore…


Stu n’y voyait presque rien. Les volets entrouverts ne laissaient que très peu filtrer la lumière de la rue. Certains pans de murs étaient entièrement plongés dans l’ombre. Il aurait tout donné pour briser ce silence angoissant, oppressant… Pourtant la voix qui retentit soudain le fit violemment sursauter.

« Tu m’entends Stu ? Je surveille l’escalier. Inutile d’essayer de t’échapper, je n’hésiterai pas à te tuer si tu t’approches un peu trop. L’étage est assez vaste pour jouer au chat et à la souris. Shadowcat va s’occuper de toi. Retiens bien ce nom, Stu : Shadowcat. »

Shadowcat... Malgré sa peur Stu ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Ces deux-là étaient vraiment tarés…

Bon. Ok. Si cette fille voulait monter, elle devrait prendre les escaliers, il n’y avait pas d’autre solution. Il les avait surveillés, il savait qu’elle était encore en bas. Il n’avait qu’à se dissimuler dans l’ombre et attendre qu’elle se pointe pour cribler son corps de dizaines de balles…

Pourtant il entendit quelque chose derrière lui. Un léger frottement de tissu… Il se retourna et se figea d’horreur en apercevant deux yeux qui le fixaient dans les ténèbres. Deux yeux brillants d’une lueur verte inhumaine…

5 ans plus tôt.

Assise en tailleur par terre, dans le jardin de sa maison, Kitty Pryde ne se souciait pas de la légère pluie qui avait commencé à tomber. Ses yeux noisettes ne quittaient pas la scène qui se déroulait devant elle. La souris tenta de s’échapper, courant à toute vitesse sur ses petites pattes. Elle fut stoppée net lorsque le chaton lui atterrit de tout son poids dessus. Quelques petits coups de pattes taquins, une morsure à la nuque, un regard curieux, et il s’écarta d’un petit bond pour mieux observer sa proie. Le rongeur effrayé restait figé, ses yeux noirs fixés sur le félin. Celui-ci s’assit sans cesser de la regarder. Lorsque enfin il jeta un œil sur le côté, elle se remit à courir avec le fol espoir d’échapper à son bourreau. Un coup de griffe mutin plus tard et elle se retrouvait sur le dos, bougeant vainement ses pattes avant de recevoir la morsure finale qui lui transperça la gorge.

Kitty esquissa enfin un mouvement. Elle se redressa avec un léger sourire amusé et prit son chaton dans ses bras pour le caresser derrière les oreilles. Ogun arriva à ce moment-là.

« Salut ma puce. Tu t’amuses avec ton chaton ?

Il essaya maladroitement de sourire, mais cela ressemblait plutôt à une grimace. Il n’avait jamais réussi à perdre sa froideur, même avec sa fille, mais ça ne la gênait pas.

-Ouiii. T’as vu il a attrapé une souris.

-C’est bien, c’est un vrai chasseur lui aussi. Qu’est-ce que tu veux pour ton anniversaire ?

La fillette prit le temps de réfléchir quelques instants.

-Tu mets toujours tes lentilles rouges toi pour aller tuer les gens. Tes lentilles qui brillent dans le noir.

-Oui.

-Moi aussi j’aimerais bien faire peur aux gens.

Nouvelle pause. Le petit chat fixait de ses yeux d’émeraude son futur repas.

-Tu as vu comme Lockheed a les yeux verts ?


Stu n’avais jamais eu aussi peur. Vraiment. Dès l’instant où les yeux luminescents s’étaient posés sur lui, il avait ouvert le feu. Il avait à peine senti que la fille se jetait sur le côté pour esquiver. En revanche il avait très bien senti le lame couper sa cuisse gauche. La blessure était peu profonde. Le but n’était pas de le blesser de toutes façons. C’était de le faire souffrir, de le harceler jusqu’à ce qu’il fonde en larmes ou qu’il ne puisse plus se battre. Il courrait. Il s’était enfui dès qu’il s’était rendu compte que l’adolescente avait disparu. Ils étaient pourtant dans un couloir…

C’était impossible. Impossible qu’elle soit montée alors qu’il était certain qu’elle n’avait pas pris l’escalier. Impossible que des yeux pareils soient naturels. Elle portait des lentilles vertes qui lui permettaient de la voir dans le noir. Cela devait être fait pour effrayer ses victimes… C’était réussi…

Quelque chose sembla sortir du mur juste devant lui. Quelque chose qui lui fit tellement mal en lui cassant le nez qu’il tomba en arrière. Il se redressa prêt à faire feu mais sa mitraillette lui fut brutalement arrachée. Il se releva, des larmes au coin des yeux. Plusieurs coups de lame quasi simultanés tranchèrent les harnais dans lesquels se trouvaient ses flingues, son bras droit, ses côtes, son dos puis son bras gauche.

D’en bas, Ogun entendait les cris de douleurs de la victime de la folie de sa fille. Elle avait ça dans le sang. Le meurtre. Il s’était souvent demandé si le talent qu’avait manifesté sa fille si jeune avait un rapport avec son QI de 170, ou juste avec sa fascination pour la mort et son absence totale de peur…

Réduit à se battre avec ses poignards Stu avait fini par paniquer et frappait totalement au hasard, ne faisant bien sûr jamais mouche. La fille dansait autour de lui, esquivant toutes ses attaques et lui causant des blessures de plus en plus graves. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se battre. Jusqu’à ce que son corps tremblant, ne lui obéissant plus, soit prostré contre le mur. Jusqu’à ce qu’une voix lui susurre à l’oreille : « rappelle-toi. Shadowcat… » Jusqu’à ce que la lame effilée d’un katana ne lui tranche la carotide…
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MessageSujet: Deux petits one-shot   Deux petits one-shot EmptyMer 9 Jan 2008 - 20:24

Sandra Devon avait les larmes aux yeux. C’était la première fois depuis des années que cette mercenaire perdait à ce point le contrôle d’elle-même. Mais elle ne pouvait pas lutter contre cette douleur sourde qui circulait dans tout son corps. Corps qui ne portait pourtant aucune blessure physique, non. Sa souffrance vibrait à l’intérieur de son être. Quand elle avait reçu ce coup d’épée, ce n’était pas son estomac mais son âme qui avait été tranchée. Elle était recroquevillée par terre, pleurant comme une petite fille sans défense qu’elle semblait être redevenue. Parce qu’après les tortures qu’elle avait subies sa volonté avait été brisée, elle ne tentait même plus de se relever, n’osait même pas regarder ses bourreaux dans les yeux. Elle se trouvait au centre d’un pentacle d’essence enflammée. Aux extrémités de chacune des branches de l’étoile se trouvait une personne différente. Trois d’entres elles n’étaient pour Sandra que des silhouettes massives en soutanes noires. Une quatrième était la responsable de sa souffrance. Une jeune fille, portant à certains endroits de son corps des morceaux d’armure dorée, et vêtue de blanc sur le reste de sa personne, de sa cape à la capuche qui masquait complètement son visage.

10 ans plus tôt

Cent fois Illyana Raspoutine a cru avoir semé ses poursuivants. Cent fois ils l’ont rattrapée. Elle a trouvé en elle des ressources qu’elle n’aurait même pas soupçonnées. Mais à sept ans, peut-on tenir longtemps un tel rythme ?

A sa suite cinq hommes et femmes armés. Les Purificateurs. Des fanatiques religieux. Dévoués tout entier à l’extermination des créatures démoniaques et hérétiques. A l’extermination des mutants.

« Elle est ici ! Dans l’impasse ! »

Cent fois Illyana a cru sa fin arriver au cours de cette nuit. Cent fois le même cercle est apparu sous ses pieds. Cent fois la même lumière l’a emportée…


Il y avait encore quelqu’un d’autre au bout de la dernière branche de l’étoile. Un homme en soutane rouge, le maître de cérémonie. Tenant une croix dorée entre les mains, il entonna une psalmodie au ton sourd, à la fois solennel et inquiétant.

« S’il se trouve parmi vous… Un homme ou une femme qui a péché contre le Seigneur notre Dieu en transgressant ses commandements et en adorant d’autres dieux que lui, tels la lune, le soleil ou autres créatures du ciel… Que vous en ayez eu connaissance ou en ayez été témoins… J’ordonne que cet être coupable d’un tel blasphème… Soit lapidé jusqu’à ce que mort s’ensuive !

Ainsi le dit la Bible. Tu as péché, Sandra Devon, en acceptant de tuer tes frères les hommes contre de l’argent.

Et Dieu fera pleuvoir la foudre et le Diable sera précipité dans un torrent de feu et de souffre où son tourment durera nuit et jour pour l’éternité ! »

Sandra gémit plus fort encore en attendant ces mots, et tenta enfin de se relever.

De l’extérieur des agents en patrouille entendirent son cri. Ils ne trouvèrent en entrant qu’un tas de cendres au milieu d’un pentacle enflammé…

Illyana perdit l’équilibre et faillit tomber en réapparaissant. Elle se sentait fatiguée et nauséeuse à force de disparaître constamment. Maudit sois ce pouvoir, cette malédiction qu’elle avait reçu ! C’était à cause de ça que ces fous la poursuivaient. Et ils avaient probablement vu la lumière de son cercle par les fenêtres de l’HLM pourri à l’intérieur duquel elle était réapparue. Elle n’avait plus d’énergie, elle ne voulait que se cacher et espérer qu’on ne la trouve pas…

La petite fille ne retenait plus ses larmes à présent. Ses épaules tremblaient violemment sous les sanglots qui la secouaient. Elle perdait totalement le contrôle d’elle-même, la peur avait fini par la vaincre. A 7 ans, comment aurait-il pu en être autrement ?

Une étrange pensée lui traversa l’esprit. Elle voudrait se battre. Pas le genre de souhait qu’on fait à son âge, quand on est poursuivi par un groupe de tueurs…

Si seulement elle avait une arme, quelque chose pour combattre…

La porte s’ouvrit brutalement, laissant apparaître dans la nuit la silhouette des assassins.


Les Limbes.
Une sorte de musée minuscule, mal tenu, à la propreté douteuse et à l’intérêt assez relatif. C’est ce que pensent tous ceux qui ne l’ont pas visité, et encore plus ceux qui l’ont visité. En effet, rien ne paraissait crédible dans ces galeries. Tout était consacré à de très anciennes légendes, complètement oubliées, faisant état de la guerre livrée par Dieu à des démons de l’enfer voulant l’empêcher de créer chaque chose. Mais l’ignorance totale de tous pour ces mythes, le manque de conviction des explications, l’incroyable haine dont faisait preuve Dieu dans ces histoires et l’impression commune à tous qu’on tentait de les enrôler dans une secte n’apportaient que très peu de sympathisants. Sans compter l’ambiance du musée, principalement due au personnel, étrangement vêtu, à l’air étrange et à la sympathie moyenne.

Le directeur errait dans les couloirs, ne parlant à personne, parcourant de ses yeux fous injectés de sang les tableaux et autres décorations des murs.

Les guides étaient au nombre de quatre. Trois hommes, tous massifs, et une femme, la plus remarquable avec son espèce d’armure incomplète, sa cape, les cornes de son diadème et… son épée…

Le regard de la petite fille freina une fraction de seconde les Purificateurs. Elle continuait de sangloter, mais ses yeux étaient étrangement fixes, comme si elle était sous l’emprise d’une quelconque drogue.

En réalité elle ne pensait qu’à une chose. Tuer ses agresseurs. Toute la peur qu’elle ressentait une seconde auparavant l’avait quittée, à présent elle se voyait combattre.

Néanmoins, elle n’eut pas le temps de s’abandonner dans son fantasme, puisque le bruit des coups de feu la ramena à la réalité.

Mais ce bruit fut ponctué de sons étranges. Des raisonnements métalliques aigus. Qu’est-ce que…

Elle cligna des yeux et ses pupilles recommencèrent à bouger. Elle baissa son regard sur elle… Et s’aperçut avec surprise qu’elle était recouverte d’une étrange armure dorée !

Les plaques métalliques avaient été suffisamment solides pour stopper les balles sans avoir la moindre trace, mais elles n’étaient pas lourdes pour autant. Au contraire, elles ne pesaient rien. Leur contact avec le corps de la fillette était étrange. Elles lui provoquèrent une énorme poussée d’adrénaline, un regain d’énergie qui s’accompagna d’une agressivité inhumaine.

Comme si elle était dans une sorte de transe sauvage, elle se leva sans prendre garde aux balles qui ricochaient sur sa cuirasse. Une nouvelle plaque apparaissait à chaque endroit de son corps visé. Un immense diadème orné de cornes protégea même son visage. Elle sentit une sorte de décharge lui traverser le bras, et un glaive apparut dans sa main. Un glaive issu du plus profond de son être, elle le sentait.

Puis la colère reprit ses droits. Elle n’était plus maîtresse d’elle-même, l’armure stimulait en elle une agressivité nouvelle…

Elle disparut dans un nouveau disque. Mais cette fois-ci elle ne fuyait pas…


Ces quatre guides conduisaient mollement les quelques visiteurs, leur racontant des légendes particulièrement inintéressantes et parsemées de conseils et appels à la foi subtilement placés. Ils n’avaient rien trouvé de mieux que de se renommer selon les noms des cinq guerrier défenseurs de Dieu : S’ym, N’astirh et Pilgrimm pour les trois hommes. Belasco pour le directeur. Et Magie pour la femme.

Ils étaient vraiment inquiétants. Nombres de visiteurs se demandaient ce qu’ils faisaient une fois le musée fermé. Quasiment tous les imaginaient en train d’effectuer d’étranges rituels, faisant partie d’une secte religieuse ou occulte. Ils avaient déjà été dénoncés plusieurs fois à la police, mais l’absence totale de toutes activités suspectes leur épargnait des suites plus graves.

Oui, nombre de visiteurs se demandaient ce qu’ils faisaient un fois le musée fermé. Est-ce qu’ils avaient monté une secte ? Certains se demandaient même s’ils pratiquaient les sacrifices humains… Aucun n’aurait imaginé la vérité… Ceci dit aucun n’aurait été vraiment surpris de l’apprendre…

« Aaaaaargh ! »

L’un des hommes se plia de douleur lorsque l’épée lui traversa le ventre. Aucune blessure, aucune goutte de sang, juste cette horrible douleur, comme si le coup avait traversé son corps mais transpercé son âme. Il tomba à genoux alors que son assaillante, la petite fille blonde, se ruait avec un cri sauvage sur ses compagnons.

Elle était puissante.

Elle était sauvage.

Mais elle n’avait que 7 ans…

Elle fut plaquée au sol avant d’avoir pu réagir, incapable de se servir de son arme ni de disparaître tant le choc l’avait sonné.

L’homme qui la tenait, le fanatique qui frappait sans pitié une fillette de 7 ans, sortit un poignard de sa ceinture et le leva haut au-dessus de sa tête, un sourire pervers sur le visage. Le genre de chose qu’on ne croirait voir que dans une fiction. Pourtant ce fanatique n’éprouvait aucun remord à assassiner une enfant, mais un vrai plaisir. Le plaisir de débarrasser le Monde d’un de ses plus grands vices : ces êtres aux pouvoirs surnaturels et démoniaques qui le pourrissaient de l’intérieur…

Néanmoins il n’aurait pas aujourd’hui la joie de tuer un de ces êtres d’abomination. Ni jamais d’ailleurs. Un coup de feu venait de siffler aux oreilles de ses camarades et l’homme s’écroula lourdement sur la fillette toujours étourdie…


Chaque soir toujours le même rituel. La cape blanche par-dessus l’armure. Le discours de Belasco, toujours le même, inlassable…

« …Dieu fera pleuvoir la foudre et le Diable sera précipité dans un torrent de feu et de souffre où son tourment durera nuit et jour pour l’éternité !»

Et cinq guerriers partaient dans la nuit. Ils traquaient les criminels, les dealers, les assassins, tous ceux qui pêchaient et se mettaient en travers de la volonté divine. Illyana ignorait comment ils trouvaient leur trace. Elle n'était pas sûre que S'ym, N'astirh et Pilgrimm le sachent... Mais soumise à son maître elle n'avait jamais demandé. Car au fond ils savaient tous que Belasco possédait des pouvoirs occultes, mal définis, mais plus puissants qu'aucun d'entre eux... Et ils appliquaient leur propre justice. A la fois juges, jurés et bourreaux.

Toujours le même tribunal : le pentacle enflammé.

Toujours le même crime : les pêchés contre la volonté du Seigneur.

Toujours le même juge : Belasco

Toujours le même jury : S’ym, N’astirh, Pilgrimm et Magie.

Toujours la même sentence…

Illyana se forçait à garder les yeux ouverts malgré la douleur qui martelait son crâne. Elle avait vécu un spectacle traumatisant pour une fillette aussi jeune. Elle avait vu ses agresseurs s’écrouler, elle avait senti le sang éclabousser sa figure, elle avait vu les regards blêmes de leurs cadavres.

Mais elle ne ressentait pas de peur. Plus maintenant. La poussée d’adrénaline provoquée par l’armure l’avait emplie d’une agressivité sans bornes, presque inhumaine. Elle luttait pour se relever malgré le poids qui l’écrasait.

Lorsque tout à coup quelque chose écarta la dépouille de l’homme sur elle. Une main, puissante et ferme jeta sans cérémonie le corps dans un coin de la pièce. Deux mains, plus douces, la relevèrent doucement, et la remirent sur pieds. Elle tenta de nouveau de se défendre, mais elle était immobilisée par celui qui la tenait, et trop lasse pour utiliser ses… pouvoirs étranges…

Les yeux de l’homme, injectés de sang, étaient effrayants et lui donnaient un air de psychopathe, mais lorsqu’il parla sa voix la rassura.

Il lui avait tout expliqué : que lui et ses amis possédaient aussi des pouvoirs, qu’elle émettait les mêmes vibrations si particulières qu’eux, qu’elle était différente de toutes les autres personnes à pouvoirs qu’elle pourrait croiser,même s’ils étaient de la même race qu’eux, eux cinq étaient des élus, et elle allait vivre avec eux maintenant, elle deviendrait Magie, l’unique femme parmi les cinq guerriers défenseurs de Dieu, car l’armée de Dieu ne comprenait pas que des anges, et qu’il avait besoin de gens comme elle pour éliminer les hérétiques comme ses poursuivants. Ses hérétiques qui avaient trahi leur Dieu en refusant d’accepter l’existence de gens comme eux. Ils avaient déclaré leurs dons démoniaques, issus de l’Enfer, alors qu’en réalité ils étaient les précurseurs, les nouvelles créatures de Dieu destinés à supplanter les humains imparfaits…

Et la petite fille calmée avait bu ses paroles, elle les avait acceptées comme la vérité absolue et avait aussi accepté de vivre avec ses sauveurs, de pourchasser elle aussi les hérétiques qui transgressaient les commandements de Dieu…
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MessageSujet: Re: Deux petits one-shot   Deux petits one-shot EmptyVen 18 Jan 2008 - 20:19

Je te l'avais déjà dis, mais j'aimais bien les idées, même si ton style appelle à s'améliorer avec le temps et le travail. Mais il y a une bonne base.
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MessageSujet: Deux petits one-shot   Deux petits one-shot EmptyVen 18 Jan 2008 - 20:24

Merci beaucoup Very Happy

Je m'entraine sur une fic manga pour m'améliorer, espérons que ça marche !
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