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 DMZ : présentation de la série (VF)

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Ben Wawe
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Ben Wawe


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MessageSujet: DMZ : présentation de la série (VF)   DMZ : présentation de la série (VF) EmptyJeu 9 Sep 2010 - 16:09

DMZ : présentation de la série (VF) 5272_400x600

DMZ, Zone DéMilitarisée en français, est une série Vertigo de Briand Wood et Riccardo Burchielli, ayant débutée en 2005 et continuant actuellement (Wood pense qu’elle s’arrêtera au #70, on arrive en VO au #60 environ). Publiée en France par Panini en 2006, le tome sept vient de sortir il y a quelques semaines et je me propose de faire découvrir cette série à tous, mais sous le prisme de la publication française.
On s’arrêtera donc au TPB Jeux de guerre/War Powers, Panini ayant la très bonne idée de reprendre entièrement les softcovers reliés.

Ma présentation s’articulera autour de plusieurs éléments : les auteurs (I), l’histoire (II), les personnages/factions (III) et mon analyse (IV).
Je tiens de suite à préciser une chose : il y aura des spoilers mais je ne révélerai rien de véritablement compromettant, sauf quand je préviendrai. J’éviterai aussi de révéler les éléments du dernier tome paru. Je veux vous donner envie de lire, pas vous résumer la quarantaine d’épisodes parus en français.

I) Les auteurs

Brian Wood (29/01/1972) est le scénariste de cette série et a la particularité d’être aussi illustrateur et designer graphique (notamment pour GTA ou Max Payne). Il est notamment connu pour Local (que je n’ai pas lu), Northlanders, X-Force avec Warren Ellis durant Counter-X, DV8 : Gods & Monsters actuellement et bien évidemment DMZ.
Sa particularité sur DMZ est qu’il dessine lui-même les couvertures (ce qu’il fit aussi pour Global Frequency de Warren Ellis) et un épisode entier.

Riccard Burchielli (27/02/1975) est un artiste italien dont DMZ est le premier comics américain.

Ces maigres informations ont été trouvées sur Wikipedia.org.

II) L’histoire

Comme annoncé, je me refuse à spoiler de façon abondante ici.

DMZ n’est pas une histoire de guerre mais sur la guerre.
Dans un futur proche, lassés des multiples expéditions à l’étranger des Etats-Unis d’Amérique et de la mort de leurs enfants, des mouvements de rébellion ont commencé à éclore dans le Midwest. Alors que le gouvernement et la majorité de la population voyaient ça d’un œil peu inquiet, la contestation a grandi jusqu’à devenir les Etats Libres, véritable révolte que la Garde Nationale ne tarda pas à rejoindre, laissant le pays sans ligne de défense.
Après de violents combats, les Etats-Unis ont rapatrié leurs troupes de l’étranger mais, lassées, certains ont rejoint les rangs des Etats Libres qui grossissaient en nombre. Les affrontements ont continué jusqu’à se stopper à New York, désormais divisée en trois factions : la partie des Etats Libres, globalement le New Jersey et ses alentours ; Manhattan, la DMZ ; les Etats-Unis, de l’autre côté.

DMZ est donc l’histoire de Manhattan, l’île au milieu d’une guerre de sécession ayant commencée quatre/cinq années plus tôt et s’étant stoppée là. Après une tentative d’évacuation, 400 000 habitants demeurent sur l’île new-yorkaise et essayent de survivre entre les attaques, les bombes, les pillages, l’anarchie et les deux camps qui ne leur font pas confiance et voient en eux des fous et des pauvres inutiles.
DMZ est l’histoire d’un pays en guerre, pas de la guerre en elle-même.

III) Les personnages/factions

• Matthew « Matty » Roth
Le héros, personnage principal, apparaît au début de DMZ comme un photographe-stagiaire à Liberty News grâce au poste important qu’occupe son père dans le groupe. Assistant le fameux photographe Viktor Ferguson, il devait faire partie de la première équipe de presse entrant dans la DMZ pour témoigner des conditions de vie dans cette partie extraordinaire du pays.
Cependant, rien ne se passera comme prévu et Matty deviendra rapidement un journaliste à part entière dans la DMZ, étant le seul vivant dans la zone et gagnant le respect de ses habitants. Il deviendra une célébrité en étant le seul à pouvoir informer véritablement le monde de ce qu’il se passe dans cet endroit, des manipulations qui s’y déroulent et tout simplement de la vie extraordinaire qui parvient à s’organiser.

• Les Etats-Unis d’Amérique
Le « pays de la liberté » n’a jamais mieux mérité son nom, et en même temps ne l’a jamais autant sali. Ayant lassé son peuple de ses dogmes de guerre préventive, le gouvernement fédéral a vu des Etats centraux se révolter et prendre les armes. Le pays est désormais divisé entre les factions rebelles et l’entité centrale.
Evidemment, les Etats-Unis usent d’une forte violence pour stopper les Etats Libres. Evidemment, cette machine de guerre s’accompagne d’une forte propagande pour décrédibiliser les Etats Libres mais aussi les habitants de la DMZ, taxés de traîtres, collaborateurs et auteurs d’infamies importantes dans la ville.
En réalité, il apparaît évident que les Etats-Unis ont fusionné officieusement avec Liberty News (dont le slogan est : « For America… and Americans ! »), organe de presse principal du pays et responsable directement du début de la série en envoyant Matty sur place. Il deviendra évident au fil des épisodes que tout ce qu’on peut s’attendre d’un groupe monopolistique, avide de coups, d’audience et de pouvoir comme Liberty est en-deçà de la réalité.

• Les Etats Libres
D’abord un mouvement désorganisé, les Etats Libres sont parvenus à surprendre le pays en prenant le contrôle d’une grande partie du territoire américain. Ils opèrent à l’Ouest du tunnel Lincoln pour lancer leurs propres opérations dans la DMZ.

• Trustwell Inc.
Une compagnie privée de sécurité. Violente, brutale, amorale, Trustwell n’hésite pas à tuer, mutiler, enlever, torturer, manipuler et lutter étrangement contre le terrorisme pour le profit, c'est-à-dire empirer la situation dans la DMZ pour que le gouvernement ait de plus en plus besoin de la compagnie.

• Zee Hernandez
Etudiante en médecine avant la guerre et l’évacuation de la ville, elle demeure dans la DMZ pour s’occuper des blessés et des gens n’ayant plus aucun secours médical. Ange gardien de la ville, énormément appréciée, elle sauvera Matty un nombre incalculable de fois et un lien fort naîtra entre eux, même si le respect sera dur à gagner pour l’initial envoyé de Liberty News.
Elle sera le guide de Matty, et du lecteur, dans la DMZ avant de progressivement s’effacer de ce rôle pour devenir une sauveuse habituelle et surtout un poids moral important pour Matty.

Evidemment, il reste énormément de personnages à présenter : Wilson (le maître de Chinatown), les milices armées de la DMZ, Soames (vivant dans un Central Park révolutionné), Parco Delgado et bien d’autres, mais je préfère laisser le lecteur tout découvrir lui-même.

IV) L’analyse

J’ai écrit plus haut que DMZ est une histoire sur un pays en guerre, et non pas une histoire de guerre. C’est à la fois vrai et faux : DMZ parle bien d’un pays en guerre, mais surtout d’une ville subissant une guerre. Et en même temps, c’est aussi à la fois vrai et faux : DMZ parle bien de la survie de Manhattan, de la sous-culture qui y naît et de son évolution progressive jusqu’à une nation complète, mais c’est aussi et surtout une histoire sur un jeune homme entrant dans l’enfer, y survivant et grandissant dedans.

Au fond, DMZ c’est le passage à l’âge adulte d’un gamin choyé qui fait son rebelle. Mais c’est aussi tout ce que j’ai dis avant. DMZ est donc une œuvre plus complexe qu’elle n’en donne l’air, Matty passant par plusieurs phases progressives jusqu’à la pleine maturité.
Cependant, et c’est là où c’est appréciable, c’est que Wood ne veut pas donner de leçons de vie ou d’écriture : je le sens très humble dans son histoire, même s’il superpose plusieurs couches d’interprétation et de lecture. DMZ est certes une série Vertigo, mais elle n’est pas d’une ambition folle.
Selon moi, Wood veut raconter une histoire classique dans un contexte qui ne l’est pas tout en faisant une déclaration d’amour à New York et sa population. Ce n’est pas une série révolutionnaire, mais elle attire par l’originalité de son concept, ses analyses géopolitiques et le soin mis à dépeindre la vie de la DMZ dans ses moindres facettes (comment manger ? comment se protéger ? comment vivre ? comment s’exprimer artistiquement ? comment s’aimer ? sont des questions auxquelles Wood répond).

D’ailleurs, c’est comme ça que débute essentiellement DMZ : pendant une douzaine d’épisodes, Wood s’en tient à une leçon de géopolitique appliquée à son idée initiale, à savoir la révolte des Etats Libres et Manhattan en îlot coupé du monde. Au fond, la première année du titre va dans une direction qui sera poursuivie par la suite, mais avec des moyens différents.
S’il semble clair au départ que la série sera une présentation des différents clans, des différentes cultures de la ville (magnifique épisode 12 illustré par Wood sous la forme d’un reportage de Matty sur la sous-culture passionnante de la DMZ), l’auteur change peu à peu son fusil d’épaule. Il vise toujours la même cible, mais passe maintenant Matty au premier plan alors que c’était la ville qui avait ses faveurs auparavant.

En fait, l’évolution de la série démontre quelque chose de simple : la ville est importante, indispensable ; elle est le poumon de DMZ. Cependant, son cœur, son intérêt profond, ce qui fait fonctionner la ville et la série, c’est Matty, digne représentant du lecteur mais aussi des habitants de la DMZ. Et c’est donc sous le prisme de l’évolution d’un jeune homme catapulté journaliste, qui s’accroche aux valeurs d’un métier qui n’est pas initialement le sien et qui peu à peu se modifie au fil des deux années passées dans la ville qu’on va voir ce que devient cette ville-même.

Wood adopte en réalité un point de vue étonnant pour sa série : c’est feuilletonnesque dans le sens où les évolutions notables de la ville et de Matty sont visibles par le lecteur, mais il y a énormément de moments off, qui sont racontés au détour d’une phrase et qui ont une importance capitale pour la suite.
Il est régulièrement fait allusion au respect gagné par Matty auprès des habitants de la ville. Cependant, ce respect est indiqué juste après la fin du premier story arc, alors qu’il n’y a pas forcément brillé. Or, on apprend vite que la nouvelle histoire reprend quelques semaines après la première. Wood use donc d’un saut temporel pour installer un nouveau statu quo : Matty est devenu quelqu’un de respecté parce qu’il a fait son boulot de journaliste.
Ça, le lecteur le sait parce qu’on le lui dit, pas parce qu’il le voie. C’est comme une méthode de reportage : Wood dépeint les événements importants, les grandes dates de la vie de la cité, car c’est ça qui importe vraiment. Le reste est en off, on le devine. Le lecteur est intégré à l’histoire car il peut imaginer, au vu des indices, ce qu’a pu faire Roth. Et j’aime ça.

De plus, Wood joue aussi à contre-courant car il y a une petite dizaine d’épisodes qui ne voient pas ou presque Matty. Se concentrant sur des personnages, des lieux différents, ces numéros permettent de découvrir la vie de la DMZ sous d’autres yeux, sans que Roth soit omniprésent.
On peut ainsi citer l’épisode sur le traitement de Central Park (même si Matty est là, il n’est clairement que prétexte à cette présentation et je pense que Wood ne l’a plus utilisé par la suite dans ces numéros par son inutilité criante ici), celui sur la culture de la DMZ, celui sur le passé de Zee, celui sur un artiste tagueur (où on voit le volet artistique), celui sur un DJ (volet musical), celui sur Wilson, etc.
L’auteur s’amuse alors, entre ses « reportages » sur Matty et la ville (qui, au fond, ne font plus qu’un, partageant leurs erreurs comme leurs espoirs), à dresser un portrait plus éloigné, plus objectif de différents aspects. Si les épisodes « classiques » semblent être un journalisme à la Raoul Duke (dans le sens où le journaliste donne son avis et agit, mais sans les drogues), ceux-là sont plus dans une veine journalistique habituelle.

La différence de traitement permet de jongler avec brio entre les histoires et la tension. Wood use donc de procédés scénaristiques déjà vus, mais avec suffisamment de talent pour me convaincre et me plaire.
Cependant, si l’intérêt de DMZ repose en partie sur ce procédé stylistique et sur l’évolution de Matty et de la DMZ, l’originalité pure de la série tient sur son concept. Il fallait donc que Wood ne se trompe pas dans ses déclarations géopolitiques et s’attaque à des sujets graves et importants pour ne pas tomber dans la facilité ; comme il ne fallait pas traiter ces sujets avec facilité, eux-mêmes.

Bien évidemment, un tel concept appelait des prises de position sur Trustwell (l’ingérence progressive et inquiétante des compagnies de mercenaires dans la guerre internationale), Liberty News (le rôle des médias, notamment lors de la présidence Bush), les nouvelles façons de se battre (les frappes chirurgicales, les « tirs amis »), le terrorisme, l’islamisme.
Tous ces sujets sont traités par DMZ, avec suffisamment de distance pour garder un respect pour ceux qui en souffrent mais assez de virulence pour comprendre et suivre la dénonciation opérée par Wood dessus.

En fait, ça rejoint les deux visions stylistiques que j’ai pointées plus haut : à la fois un aspect reportage vivant, où le personnage/lecteur est immergé dans le récit et le vit, et à la fois un aspect reportage classique, où l’auteur dénonce des faits qui apparaissent aussi dans la réalité. Il utilise ces derniers pour étoffer son histoire, faire vivre des passages clés à son personnage et à la ville, mais il marque aussi au passage des vérités importantes.
Bien sûr, tout ça demeure peu profond mais quelques passages sont quand même intéressants du fait que les fins ne sont jamais heureuses : elles semblent réelles, justes. Tout le monde voudrait que le soldat qui a tiré sur une foule à cause du stress et de son supérieur s’en sorte car au fond il n’était pas dans son état normal et c’est un pauvre mec, ou que la kamikaze islamiste s’en sorte et vive sa vie. Sauf que dans la réalité, ça n’arrive jamais vraiment et Wood nous le rappelle bien.

Surtout, il évite de tomber dans les clichés et les facilités : je ne crois pas avoir vu d’Allah Akbar ou de référence explicite à l’islam. Les gens s’en doutent, pas la peine d’en dire de trop. Idem pour Ground Zero : alors que Central Park est enseveli sous la terre et la neige, que la statue de la liberté est ravagée par les tirs, on pouvait craindre que le lieu du premier grand choc américain depuis Pearl Harbor subisse aussi quelques affres. Wood parvient à éviter la question sans débordement et sans tomber dans la facilité : c’est clair, crédible et bien fait.

Finalement, c’est ça qu’on peut vraiment retenir de DMZ : une œuvre claire, crédible et bien faite. Attention, je tiens à préciser qu’il est évident pour moi que cette série n’est pas un chef d’œuvre, un titre faisant date. Je pense même que les autres productions Vertigo parues en français vont plus loin et sont plus ambitieuses.
Cependant, c’est ça que je voudrais souligner : DMZ ne se veut pas une œuvre ambitieuse. DMZ veut simplement expliquer une histoire simple, l’évolution d’un personnage du statut de jeune homme paumé à celui d’un homme mature, tout en mêlant le personnage et la ville. Car, au fond, si Matty fait ses erreurs actuellement,
[ATTENTION SPOILER](comme de soutenir le nouveau gouverneur de la DMZ, avec un intéressant volet sur la démocratie et sa gestion aux Etats-Unis, alors qu’il est évident qu’il perd son objectivité journalistique et qu’il devra revenir en arrière. D’ailleurs, le « Ils. N’oseront. Pas » du précédent album dans la bouche de Parco me fait penser que oui, ils n’oseront pas, mais Matty si : car il représente la ville, il est la ville et celle-ci refusera à un moment de subir encore la dictature. Dictature pour arriver à quelque chose de bien, mais dictature quand même ; on pourrait même rapprocher ça de Marx et de la dictature temporaire du prolétariat, mais n’allons pas trop loin)[FIN DU SPOILER]
la ville le suit et ils grandissent en subissant ensemble. Il est d’ailleurs important de noter que Matty s’intéresse ici enfin aux anonymes et non pas à ceux qui pouvaient faire de bons articles.

Fondamentalement, DMZ n’est « que » un comics bien fichu, bien écrit, aux situations crédibles et à l’évolution intéressante. Le titre veut juste raconter une histoire classique dans un contexte original, et Wood y parvient parfaitement. C’est en cela qu’elle demeure une de mes lectures préférées actuellement : de la nouveauté dans le classicisme qui me parle.
Avec cette série, je suis immergé dans ce micro-monde : je ne vis pas la guerre, je ne vis pas les combats, je ne vis pas dans la ville – je suis un peu la DMZ moi-même.


Bien sûr, Wood avait besoin d’un dessinateur pour DMZ, même s’il est objectivement lui aussi doué. Riccardo Burchielli, que je ne connais pas autrement, a un style poisseux, un peu crade qui va parfaitement avec l’histoire d’une ville ravagée par la guerre.
Ses personnages ne sont pas beaux, ils semblent sales, fatigués, inquiétants : ils font vrais. Mieux encore, quand il se décide de dessiner des femmes, celles-ci ne sont pas de suite sexys : il faut attendre les bons moments, quand le script les montre relâchées, charmeuses ou autres qu’on peut les voir attirantes. En dehors de ça, elles sont comme les autres, elles vivent dans la même merde que les autres.

DMZ : présentation de la série (VF) Dmz37p5

Le style de Burchielli colle donc parfaitement avec l’histoire de DMZ, ses designs et ses descriptions architecturales me semblant adéquates. Si son trait s’est un peu plus grossi au fil des épisodes, il demeure un des atouts clés de la série.

Cependant, par besoin de Burchielli de se faire remplacer ou par souci de changer de style à chaque changement d’écriture (épisodes avec Matty : Burchielli, épisodes sur la ville : autres, même si à un moment Burchielli dessine quand même plusieurs hors Matty, ce qui nuit un peu à mon idée), la série est aussi illustrée par d’autres : Kristian Donaldson, Brian Wood lui-même, Nathan Fox, Viktor Kalvachev, Danijel Zezelj.
Ces différents dessinateurs s’en sortent tous bien, même si mon préféré est pour Nathan Fox, dont le trait glauque, sombre et nerveux m’ont beaucoup plu et m’avaient déjà convaincu sur Dark Reign : Zodiac.


Je conseille donc de lire DMZ au vu des qualités mises en avant : pour moi, c’est un véritable coup de cœur qui suit ses ambitions finalement faibles mais qui lui permettent de me donner du plaisir et de l’intérêt à la lecture.
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