Franchement un film a voir : il fais passer un message important et surtout realiste . un film qui parle d'un gouvernement (ici londres) face à son peuple aveuglé à la base . Le duo est extraordinaire : les paroles , le texte en V (vous comprendrez) sont touchant et droles . J'ai vraiment aimé car ca rappelle notre vie actuelle avec tout ce qui se passe dans le monde! Ne le ratez pas , je vous aurai prevenu
Le resumé :
Londres, au 21ème siècle...
Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.
Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.
Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...Coté casting on retrouve Natalie Portman (Leon , Star Wars , Closer) qui apres sigourney weaver et demi moore n'hesite pas a se raser la tete pour un film
Adapté d'une bande dessinée
V pour Vendetta est l'adapation cinématographique de la bande dessinée homonyme écrite par Alan Moore et illustrée par David Lloyd, qui vit le jour en 1981 dans le mensuel indépendant Warrior. Mais, celui-ci ayant fait faillite, la publication a été interrompue. Cinq ans plus tard, un roman graphique, avec le récit intégral, fut publié aux éditions DC.
W pour Wachovski
Fans de la BD V for Vendetta, Andy Wachowski et Larry Wachowski avaient écrit une ébauche du scénario dans les années 90. Mais ils se sont ensuite lancés dans l'aventure Matrix, qui les a mobilisés durant dix ans. Pendant la post-production des deuxième et troisième volet de la trilogie-culte, ils ont écrit une nouvelle mouture du script, et ont confié le soin de réaliser le film à leur premier assistant James McTeigue, qui signe ainsi son premier long métrage.
Système V
A propos de la complexité du personnage principal, James McTeigue note : "V est, d'un côté, un altruiste qui se croit capable d'amener de grandes réformes, et de l'autre, un tueur prêt à tout pour se venger de ses tortionnaires." Le comédien Hugo Weaving souligne pour sa part : "C'est un homme complexe et ambigu. Il a été emprisonné et soumis à d'atroces tortures physiques et mentales. C'est un assassin en même temps qu'un vengeur, un homme cultivé qui croit profondément en la liberté individuelle et lutte sans relâche pour restaurer la dignité de son peuple." Natalie Portman ajoute de son côté : "Dans ce film, V est davantage une idée qu'une personne. On peut abattre un homme, mais pas un concept. V incarne la vérité, la résistance et l'individualisme, une forme d'idéalisme politique étroitement mêlée à des pulsions vengeresses."Guy Fawkes et La "Conspiration des poudres"
La phrase d'accroche de l'affiche, qui mentionne la date du 5 novembre ("Remember, remember, the fifth of november" / "Rappelle-toi, rappelle-toi, le 5 novembre") fait référence au 5 novembre 1605, date à laquelle un catholique du nom de Guy Fawkes et ses amis conspirateurs ont essayé de faire exploser le Parlement (alors que le roi James Ier se trouvait à l'intérieur) car ils étaient en désaccord avec la politique du Roi concernant les Protestants. Mais le complot, appelé "Conspiration des Poudres" a été découvert. Ainsi, Guy Fawkes et ses amis ont été exécutés pour trahison. A la suite de cette atteinte à la royauté, le 5 novembre est devenu une célébration en Angleterre consistant à brûler des représentations de Guy Fawkes tout en allumant des feux d'artifices. "Fawkes fut un des premiers anarchistes. Il nous sembla une excellente source d'inspiration pour notre personnage", confie David Lloyd.
SubVersif
Les auteurs de la bande dessinée reconnaissent que leur objectif était de dénoncer la politique thatchérienne : "Notre attitude à l'égard du gouvernement ultraconservateur de Margaret Thatcher se reflète dans notre peinture d'un État policier et fasciste", confie Lloyd, qui ajoute : "La motivation première de V est la destruction de ce système (...) le message clé est que chaque individu doit pouvoir conserver son autonomie et sa liberté. Il a le droit et même le devoir de s'opposer au conformisme ambiant (...) V s'y oppose de manière frontale en s'attaquant aux organisations gouvernementales et en exécutant les partisans du régime. Cette histoire n'illustre pas seulement un combat contre la tyrannie. Elle parle aussi du terrorisme et de ses justifications éventuelles." Le producteur Joel Silver, roi du film d'action, note : "V pour Vendetta fonctionne à plusieurs niveaux (...) On l'appréciera au premier degré pour son dynamisme, mais on s'intéressera aussi aux questions qu'il soulève quant à notre relation au pouvoir et à la tyrannie. Ce film évoque quantité de problèmes fascinants mais se garde bien de fournir des réponses toutes faites."
Roman graphique et cinéma
V pour Vendetta n'est pas le premier roman graphique porté à l'écran : Citons Judge Dredd, From hell (écrit par Alan Moore et illustré par Eddie Campbell), Les Sentiers de la perdition, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (écrit par Moore, illustré par Kevin O'Neill), Sin City ou encore A history of violence.
Hugo bosse
A propos du défi que représente le fait de jouer uniquement avec sa voix, Hugo Weaving explique : "Au cours d'art dramatique, j'adorais jouer masqué et ce rôle m'est apparu comme un grand challenge. On doit faire passer beaucoup de choses à travers la voix, mais aussi trouver les petits mouvements, fluides et discrets, de la tête qui donnent vie à cet accessoire figé. Il faut aussi apprendre à jouer avec les ombres et les lumières en fonction de ce que dit et exprime le masque." Il ajoute : "James [McTeigue] m'a souvent donné des notes explicatives sur mon dialogue ou mon jeu, exactement comme si je n'avais pas porté de masque. C'était très utile car l'essentiel était bel et bien de faire vivre le personnage caché derrière cet accessoire. Je n'avais pas à me soucier de mon élocution puisque tout mon dialogue serait post-synchronisé, mais je devais quand même trouver sur le plateau la voix et l'interprétation adéquates."
Lectures
Pour la préparation du rôle à la fois riche et éprouvant de Evey, Natalie Portman s'est abondamment documentée. Elle a notamment lu le témoignage de Menahem Begin sur les menées terroristes de l'Irgoun (mouvement nationaliste israélien) et visionné un documentaire consacré aux activistes américains de The Weather Underground qui firent sauter une bombe au Capitole et sortir de prison l'anarchiste Timothy Leary.
Portman le crâne rasé
Natalie Portman s'est rasé la tête pour les besoins du rôle d'Evey Hammond pendant une séquence de torture. La scène a été tournée à plusieurs caméras (la première prise devait forcément être la bonne...). La comédienne a confié que cela ne lui avait pas posé de problème, car se raser le crâne est une idée qu'elle avait depuis longtemps dans un coin de sa... tête. Lorsqu'elle est venue sur la Croisette en mai 2005 pour la présentation de Star wars : épisode III (soit à la fin du tournage de V pour Vendetta), la jeune femme avait le crâne rasé.
Décors
V pour Vendetta a été tourné pendant une dizaine de semaines dans les légendaires studios Babelsberg de Postdam, en Allemagne. L'antre de V a été conçue sur le Plateau 2, célèbre pour avoir abrité le tournage de où Metropolis de Fritz Lang en 1927. A propos de ce repaire fascinant et inquiétant, entre la crypte et le musée, le chef-décorateur raconte : "Je lui ai donné le contour d'un as de pique du centre duquel partiraient une série de couloirs menant à divers locaux : la bibliothèque, le salon, la cuisine, une salle de séjour et de projection. C'est le genre d'endroit qu'on pourrait trouver dans les sous-sols de la Cathédrale St. Paul ou de l'Abbaye de Westminster et qu'on aurait oublié quelques années après l'avoir muré." La plupart des extérieurs ont en revanche été tournés à Londres, où se situe l'action du film (une petite partie des extérieurs a été filmée à Berlin).
Final
A la fin du film, le spectateur assiste à l'explosion de plusieurs bâtiments fameux. Des répliques en plâtre ont donc été construites au terme d'un long travail de recherche : une maquette de près de 7 mètres de haut de l'Old Bailey, une réplique de Big Ben s'élevant à 10 mètres, et un Parlement de 10 x 15 mètres. Lors de cette séquence finale, on voit aussi une foule immense défiler devant le Parlement. Il aura fallu pas moins de 9 mois de négociations, impliquant 14 départements ministériels, pour que le régisseur d'extérieurs obtienne l'autorisation de boucler le périmètre trois nuits de suite, de minuit à 5 heures du matin.
Quelques critiques :
Rolling Stone
- Gregory Alexandre
Une réussite tant dans la forme que dans le fond, qui ménage par ailleurs des moments de drôlerie irrésistibles (...) et qui, surtout résiste au tout-spectacle décérébré au profit d'un message radicalement humaniste (...).
aVoir-aLire.com
- Sébastien Mauge
(...) "V pour vendetta" est une réussite presque totale, un petit bijou atteignant des sommets dans le genre politiquement incorrect, ce qui est chose rare pour un film à gros budget.
Zurban
- Véronique Le Bris
(...) les frères Wachowski (...) ont réussi la prouesse de donner une dimension politique inattendue à un film d'action enlevé, un thriller dont le héros est à la fois terroriste et justicier.
Télé 7 Jours
- Philippe Ross
Politiquement très incorrect et déjà controversé, ce mélange étonnant et détonnant d'action et de vision très noire d'un avenir délétère séduit par son originalité et son désir forcené de se démarquer de la production courante.
MCinéma.com
Pour: Les lieux sont respectés, les références historiques à Guy Fawkes sont là, il n'y a pas vraiment d' " Hollywoodification " dans le processus. Et malgré le caractère lugubre du sujet, le film n'est pas un produit froid et lisse.(...). Un grand film de studio au contenu sulfureux
Ciné Live
- Xavier Leherpeur
La lutte d'un héros très ambigu pour le rétablissement de la liberté. Un blockbuster énergique au sous-texte plutôt habile.
Score
- Julien Welter
(...) ce respect de l'esprit de l'oeuvre originale réjouit grandement (...).