C'est sorti le 24 Septembre et ça a beaucoup fait parler déja.
- Citation :
- Ségolène Royal n'était pas en mesure de l'emporter "non
pas parce qu'elle était une femme, mais parce que j'avais pu me faire
une idée assez exacte de ses qualités, notoires, et de ses
insuffisances, réelles".
- Citation :
- Ségolène Royal est "une personnalité [qui] n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques" nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche, et "espérer gagner la prochaine présidentielle".
- Citation :
- La crise électorale de 2002 résulte avant tout de l'écroulement de
la construction politique de la gauche plurielle, faite à la fois de
synthèses et d'alliances. Cette construction avait son sens et son
efficacité. A partir du moment où ses composantes ne la défendaient
plus et dénigraient son action, elle perdait sa force d'attraction
auprès des Français et celui qui l'incarnait se trouvait affaibli pour
aller plus loin. if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}
Quant à la conduite de la campagne de 2002,
je n'écarte évidemment pas ma propre responsabilité. Je l'ai d'ailleurs
assumée. L'erreur la plus grave est sans doute d'avoir sous-estimé
l'effet de la dispersion de la gauche au premier tour. Peut-être
avais-je du mal à comprendre le cynisme, finalement suicidaire, de
ministres de gauche qui, après avoir gouverné des années à mes côtés,
se sont retournés contre moi au premier tour.
D'autre part,
j'ai mal pris la mesure des effets de cinq ans de cohabitation. En
politique étrangère, la France avait parlé d'une seule voix. En
politique intérieure, le président s'était exonéré de toute
responsabilité effective, tirant bénéfice des réussites de notre action
et m'attaquant à la moindre difficulté. J'ai aussi surestimé le
bénéfice du bilan de mon gouvernement. Bilan solide si on le compare à
celui de la droite en 2007, mais forcément contrasté. En tout cas le
désastre était là. (…)
Une nouvelle candidature de ma part
n'aurait été concevable que si un consensus s'était opéré. Je devinais
que Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn avaient peu de chances de
s'imposer face à Ségolène Royal, très déterminée et propulsée d'emblée
par les sondages et les médias, mais leur maintien dans la course
excluait ma propre présence.
D'ailleurs, pour avoir la
possibilité de l'emporter dans le vote des adhérents – dont le nombre
avait été habilement grossi par une campagne d'adhésion au prix modique
de 20 euros –, il aurait fallu mener une critique démystificatrice du
personnage de Ségolène Royal et de sa conception de la politique. Une
telle démarche n'aurait pas été sans risque dans le climat interne
tendu de l'époque. Au bout du compte, le caractère académique des
débats organisés entre les trois candidats déclarés n'a pas permis que
la vérité de chacun apparaisse, ni que soient pensées les lignes de
force d'une campagne victorieuse. (…)
Qu'a voulu faire Jospin qui prétend ne pas avoir brigué une candidature pour le poste de Candidat du PS ?
La réponse de Ségolène : "Pardonnez lui, il ne sait pas ce qu'il fait..."
http://www.segolenades.com/segolene-royal/limpasse-de-lionel-jospin-de-nouveaux-extraits/Royal, principale cible des attaques de Lionel JospinDans son livre, L'impasse, Lionel Jospin n'épargne pas sa
rivale socialiste, présentée comme une femme politique incompétente qui
était la plus mauvaise candidate pour le PS. Les propos de Lionel
Jospin peuvent étonner par leur violence. Celui qui n'a jamais
réellement expliqué les raisons de son propre échec en 2002, livre une
descente en règle de la présidente de Poitou-Charentes.
L'ex-candidate socialiste lui a répondu cette semaine, avec des termes
qui ont eux-mêmes surpris : référence à la bible, accusation de
sexisme, voire de racisme à son encontre. La réplique de Lionel Jospin
ne s'est pas fait attendre : "Cette argumentation de sexisme n'a
évidemment pas de sens (...) Quant au racisme, c'est un peu absurde, on
ne comprend même pas le sens cette assimilation" a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Je
ne connais pas d'autres femmes politiques qui, dès lors qu'elles
doivent répondre à des critiques, disent qu'elles sont critiquées par
sexisme, parce qu'elles sont des femmes". Enfin, lorsque les journalistes l'ont interrogé sur le fait que Ségolène Royal s'est comparée à
Jeanne D'Arc, Lionel Jospin a ironisé : "J'ai trouvé que ces deux réponses, d'une certaine façon, apportaient un peu de justification à certains aspects de mon livre".
http://www.politique.net/2007092401-la-rentree-politique-fracassante-de-lionel-jospin.htm