Wolverine: Weapon X #1-5 (Cover)

Tient, il s'est épilé....

WOLVERINE: WEAPON X #3

Written by Jason Aaron, pencils and cover by Ron Garney, variant cover by Salvador Larroca.

The super soldiers of Strikeforce X have Wolverine trapped in the jungles of Colombia. They are heavily armed, ruthlessly brutal and outnumber him 12 to 1. But when one of their ranks disappears and screams begin to ring out through the darkness each night, the soldiers ask themselves...who's really the hunted?

Variant cover tirée de l'intérieur:

la variante

Previews:














Sinon, ba je viens juste de lire le #1 et ca me plait, ca reste qu'une introduction, mais c assez bien écris pour me donner envi de lire la suite (que je vais probablement lire en trade [j'aime mieux ce format que le format comics]) ...

acheté et lu, agréable mais pas très intéressant scénaristiquement.

Spoiler:

la variante 70th

Preview et couverture

2 pages

les 3 pages suivantes

variante

J'ai lu hier le premier TPB de Wolverine : Weapon X. Sobrement intitulée Adamantium Men, l'histoire de Jason Aaron et Ron Garney offre une première impression sur la vision qu'a le scénariste du griffu canadien (après un rapide mais efficace passage dans la série-mère avec Get Mystique et une mini-série liée à l'arrivée des X-Men à San Francisco).



Et c'est excellent. Je lisais il y a peu sur Internet que certains pensaient qu'une sorte de mélancolie traverse Wolverine dans les épisodes d'Aaron et ils ont entièrement raison. Le personnage semble dépressif, usé, fatigué, vidé par sa longue existence. Les seules choses qui le fassent avancer, c'est sa volonté de ne pas pas lâcher ses amis et de ne pas permettre que des horreurs similaires à celles qu'il a vécues se reproduisent.
Au fond, Aaron présente Wolverine comme un type subissant plus qu'agissant, un vieil animal blessé qui voudrait juste rester tranquille mais qui ne peut accepter des attaques, autant physiques que psychologiques, à son encontre. Le scénariste le montre comme un être déchiré par son passé, acceptant le fait de vivre avec jusqu'à la fin mais refusant que d'autres puissent en souffrir.

C'est une vision très intéressante du personnage, assez novatrice dans le marasme dans lequel Wolverine gravitait depuis quelques années. La force d'Aaron est aussi de proposer un casting de personnages secondaires très bien écrits, rapidement caractérisés. Mine de rien, en cinq épisodes, il redéfinit Maverick, avance une alliée journaliste à Wolverine en en faisant un personnage fort, propose une alliée dans le HAMMER et arrive aussi à décrire de façon cohérente et intelligente les ennemis de Logan (le moment où ce dernier affronte dans l'avant-dernier épisode le chef des Adamantium Men et le dialogue avant la fin du combat sont juste magnifiques).
Il enrobe en plus tout ça d'une critique vive sur le monde du mercenariat et ses liens avec les gouvernements. En cinq épisodes. De Wolverine. Chapeau, m'sieur.

En plus, Aaron est secondé par un Garney en excellente forme, plus sombre que lors de Get Mystique. Avec des dialogues parfaits, badass comme il faut (la chute du premier épisode est magnifique), Adamantium Men est une réussite et m'impressionne. Vivement ce soir pour la suite.