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 [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)

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Ben Wawe
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MessageSujet: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:13

Annihilation est un événement de Marvel Comics durant l'année 2006.
Commencée par un Prologue suivit de quatre mini séries pour enfin aboutir à la mini série principale, cette histoire se pose comme LA série cosmique de Marvel depuis longtemps. L'intrigue se pose donc sur les personnages spatiaux et cosmiques de l'univers Marvel.

Je vais donc faire un petit dossier sur ces histoires, avec d'abord un point sur les artistes qui s'occupent de tout ça, puis les personnages et enfin un résumé du Prologue, des mini séries en prélude et finalement de la mini série principale.


Artistes.

Scénaristes :
- Keith Giffen (Prologue, Silver Surfer, Annihilation) ;
- Dan Abnett and Andy Lanning (Nova) ;
- Simon Furman (Ronan) ;
- Javier Grillo-Marxuach (Super Skrull) ;

Dessinateurs :
- Scott Kolins (Prologue) ;
- Renato Arlem (Silver Surfer) ;
- Kev Walker (Nova) ;
- Jorge Lucas (Ronan) ;
- Gregory Titus (Super Skrull) ;
- Andrea DiVito (Annihilation) ;
- Gabriele Dell'Otto (Couvertures) ;


Prologues.


Les personnages.

Prologue :
- Nova Corps : organisation universelle de protection où ses membres sont disposés dans des secteurs de l'espace et qui portent le même costume et les mêmes pouvoirs ;
- Annihilation Wave : armada de la Zone Négative contrôlée par Annihilus qui veut tout détruire sur son passage ;
- Annihilus : grand monstre de la Zone Négative qui tire son pouvoir d'une capsule cosmique. Veut toujours tout détruire, tout annihiler et utilisera tous les moyens pour cela ;
- Thanos : fils de Mentor, parfois héros, souvent ennemi des Terriens et de l'univers, il joue pour son seul compte et garde toujours en lui son amour pour la Mort qui lui a fait faire bien des choses et des folies ;
- la Mort : incarne la Mort, existe physiquement et moralement, influence très souvent les gens et a attiré à elle l'amour de Thanos ;

Nova :
- Richard Ryder : dernier survivant du Nova Corps, héros terrien qui a fait partie des New Warriors. Assez grande expérience du combat, aura par la suite l'Ultime Pouvoir du Nova Corps ainsi que toute l'expérience de cette organisation qui le rendra d'abord fou avant qu'il n'arrive à le contrôler pour devenir un chef de guerre sûr de lui et très fort ;
- Drax : créature indestructible et inarrêtable créée par Mentor, près de Starfox et de Thanos, avec l'âme d'un Terrien ayant pour seul but de détruire Thanos. Anciennement assez stupide et pataud, il est devenu suite à une nouvelle transformation moins puissant, moins fort, mais extrêmement intelligent et stratège aussi ;
- Cammi : jeune humaine emmenée par Drax dans l'espace après qu'elle ait été là quand il s'est écrasé sur Terre avec un vaisseau pénitentiaire. Veut devenir une super héroïne ;
- Quasar : protecteur de l'univers avec ses Néga Bandes, grand héros Terrien au coeur pur. Meurt sous les coups de Annihilus en héros ;

Silver Surfer :
- Silver Surfer : Norrin Rad s'est sacrifié pour que sa planète survive : il est devenu le héraut cosmique de Galactus. Il a donc hérité de son pouvoir et d'un surf avant de se libérer de son joug et de devenir un héros, même si il a décidé de revenir chez son ancien maître pour le protéger par la suite ;
- Galactus : le Dévoreur de Mondes qui n'est ni Bien, ni Mal. Il incarne la Faim Insatiable, provient d'avant l'univers actuel et est le garant de l'équilibre universel obscur ;
- Ravenous : larbin de Annihilus ressemblant étrangement à Drax et grand sadique et stratège, héraut de Annihilus issu de la Zone Négative ;
- Red Shift, Firelord, Morg, Terrax, Stardust et Air Walker : anciens hérauts de Galactus qui ont des pouvoirs cosmiques. Firelord et Air Walker sont considérés sur Terre comme des héros, à la différence de Morg ou de Terrax par exemple ;

Super Skrull :
- Kl'rt : ancien grand guerrier Skrull qui a eu, en plus de son pouvoir d'hypnose et de métamorphose, les pouvoirs des FF pour venger son peuple des agissements des Terriens. A toujours perdu contre eux et a donc été déshonoré, ce qui a attiré en lui beaucoup d'amertume et de nostalgie qui l'ont aigri peu à peu ;
- R'Kin : ingénieur Skrull ;
- Praxagora et Preak : prisonniers de la Zone Négative ;

Ronan :
- Ronan : ancien grand Accusateur Kree (c'est à dire juge, juré et bourreau) tombé en disgrâce qui ne l'accepte pas. N'accepte pas non plus la déchéance de l'Empire Kree, mais garde quand même un certain code de l'honneur, du moins parfois. Très fort au combat et armé d'un marteau cosmique ;
- Tana Nile : issue d'une race ancienne de l'univers très respectée et très connue, même si elle a été décimée par Thanos quand il s'est opposé à Thor jadis ;
- Gamorra : femme la plus dangereuse de l'univers, issue d'une race éteinte. Ancien amour de Warlock et ancienne héroïne terrienne ;
- The Graces : groupe de femmes de l'univers, très connues (Nébula, Stellaris, etc...), qui essaye d'apporter la paix dans l'espace.


Prologue :

Sur Titan, Thanos révèle à la Mort que quelque chose d'extraordinaire va bientôt arriver. Pendant ce temps, Nova de la Terre, Richard Ryder, arrive sur la base du Nova Corps près de Kyln, les lunes pénitenciaires de l'univers. Le Nova Corps est alors attaqué par l'Annihilation Wave, des millions de vaisseaux insectoïdes qui détruisent tout sur leur passage, et rien ne survit.
Seul Richard arrive à s'en sortir avant de s'écraser très violemment sur une planète, alors que absolument tout le Nova Corps, cette force de paix dans l'univers, est détruit. Plus rien ne subsiste d'eux ou de leurs bases, alors que Ronan est étrangement arrêté par des Krees, que le Silver Surfer découvre quelque chose de mystérieux à propos de Galactus et que le Super Skrull est dans une base Kree.
Et on apprend que le mystérieux destructeur de l'Annihilation Wave n'est autre que ce cher Annihilus, l'ennemi des FF qui vit normalement dans la Zone Négative mais qui semble avoir décidé de venir dans l'univers de Earth 616 pour tout détruire.

Nova :

Nova découvre qu'il a dans son costume un lien avec Worlmind, la conscience et le pouvoir du Nova Corps qui est stoppé dans un débrit sur la planète où il se trouve. Ryder accepte donc de le télécharger même si il a peur de devenir néfaste et de faire du mal comme l'a fait le Super Nova, mais il n'a pas le choix pour sauver tout ce qu'avaient fait ses prédécesseurs.
Il devient donc encore plus puissant qu'avant et même si il a du mal à se contrôler, il arrive peu à peu à s'en sortir. Il rencontre aussi sur cette planète Drax et la jeune humaine qui l'accompagne depuis la mini de Drax et qui sont partis de Kyln dans le Prologue. Ryder accepte de les aider parce que Cammi est de sa planète, et Drax arrive même à apprendre certaines choses à Nova.
Ils partent donc de la planète avant d'arriver sur un monde protégé par Quasar qui doit être évacuée, mais ça se passe mal : Ryder doit ouvrir une Stargate avec ses pouvoirs nouveaux, mais il ne peut pas donc sauver Quasar qui se fait absorber par Annihilus et qui meurt donc. Nova décide donc de passer outre, malheureusement, et téléporte tous les vaisseaux au loin avant que Drax et Cammi ne le récupèrent et que Ryder décide de suivre les conseils du Destructeur pour que toute cette folie s'arrête...Il est aussi défiguré par une grosse cicatrice après son combat contre Annihilus...

Silver Surfer :

Annihilus désire capturer le Silver Surfer et Galactus pour pouvoir contrôler leurs pouvoirs cosmiques. Il envoie donc ses Currs, des sortes de gros chiens monstrueux, à la poursuite des êtres cosmiques, et particulièrement les anciens hérauts de Galactus.
Air Walker meurt donc, ainsi que Morg quand Annihilus essaye de le prendre à ses côtés, alors que Terrax a été prit sous le contrôle de Annihilus. Firelord, Red Shift et Stardust décident donc de s'allier contre Annihilus avec l'aide de Fallen One, un perso' lié à Thanos qui veut aussi s'occuper de Annihilus.
Ravenous, le leader des troupes de choc de Annihilus, poursuit le combat contre le Silver Surfer qui est retourné dans son rôle de héraut de Galactus pour pouvoir le protéger et protéger sa place importante dans l'univers.
Mais quand Kyln a été détruit, cela a libéré d'anciens Dieux ennemis de Galactus qu'il a enfermé jadis au début de l'univers : Thenebrous et Aegis. Ces deux êtres sont donc libérés sur l'univers pour aider Annihilus, pour vaincre Galactus et se venger, et malgré la demande de Galactus, le Surfeur refuser de tuer Ravenous quand il en a l'occasion...

Super Skrull :

Kl'rt, le Super Skrull, veut essayer de stopper l'Annihilation Wave avant qu'elle ne touche la planète où vit son seul et unique fils. Il essaye donc au départ la destruction de l'Empire Skrull, mais il part rapidement avec un ingénieur dans la Zone Négative pour stopper une arme qui va détruire la planète où vit son fils.
Kl'rt torture alors quelqu'un qu'il trouve dans la Zone Négative pour essayer de trouver un virus pour détruire l'arme et recruter une arme, et il arrive à prendre avec lui deux membres de la Zone Négative : Praxagora, la dernière survivante d'une race robotique, et Preak, une sorte de Jamie Madrox.
Alors que Kl'rt se prépare avec sa nouvelle armée à fondre sur l'arme qui est une planète, l'ingénieur qu'il a amené avec lui décide de ne pas rester avec lui dans cette stratégie trop violente pour lui, et il envoie le virus vers l'Annihilation Wave au lieu de la planète. Kl'rt et les siens sont donc emprisonnés alors que le monde où vit son fils est détruit à cause de cela.
Kl'rt utilise alors ses talents d'hypnotiseur pour s'enfuir avec Praxagora et Preak avant de fondre sur l'ingénieur. Ils parlent de leurs avis avant que l'ingénieur ne dise que Kl'rt est trop violent et trop barbare, et propose à Praxagora d'utiliser sa puissance pour tout détruire et que lui et son frère Skrull rentrent chez eux comme des héros.
Kl'rt n'accepte pas cette idée et cette hypocrisie : il tue l'ingénieur, avant d'absorber l'explosion de Praxagoria qui aurait dû la tuer. Il meurt donc parce qu'il ne veut plus que personne meurt pour sa cause, et la mini série se termine sur un épilogue 20 ans plus tard, où Praxagora fait l'apologie de Kl'rt en disant qu'il était un héros, ce qu'il a toujours voulu être au fond, pour son peuple...

Ronan :

Ronan fuit son procès chez les Krees et atterrit sur Gothlab Omega où il veut retrouver Tana Nile, personnage très connu de l'espace marvelien. Il y trouve une communauté Kree où on lui apprend que Tana Nile a rejoint les Graces, un groupe de femmes de l'espace menées par Gamorra.
Il essaye d'affronter ces femmes pour que Tana Nile l'aide, mais il se fait finalement vaincre par Gamorra elle-même. On apprend après que ce conflit, que cette rage entre eux provient du manipulateur de réalité qu'est Glorian, un ancien ennemi des FF et un ancien humain. L'Annihilation Wave arrive alors et Ronan et les Graces affrontent l'armada, mais Tana Nile meurt durant le combat.
Ronan, voyant le danger de cette armada, décide de retourner chez les Krees et de rompre son exil pour essayer de sauver son peuple malgré tout.



Mini série principale.


Les personnages.

- Nova : est devenu plus fort, plus aguérit et plus froid aussi. A entamé une relation avec Gamorra en plus d'être devenu le Général de la Résistance ;
- Peter Quill : ancien Starlord, fils d'une humaine et de l'Empereur des Spartoi, il avait la possibilité de tirer de l'énergie par une arme et contrôlait son vaisseau vivant. Il n'est plus désormais Starlord, a apparemment perdu un oeil et est devenu extrêmement cynique en plus d'être l'aide de camp de Nova ;
- Drax : toujours allié de Nova et prépare son attaque contre Thanos, son éternel ennemi ;
- Cammi : a beaucoup disparue de la circulation ;
- Gamorra : alliée et amante de Nova, l'aide dans des missions suicides ou d'infiltration ;
- Ronan : leader sur le terrain des Krees même si il se heurte aux dirigeants Krees qui veulent toujours l'arrêter ;
- Firelord, Red Shift et Stardust : hérauts de Galactus alliés de la Résistance ;
- Phyla : soeur de Genis Vell et fille donc de Marr Vell, elle fut créée quand son frère a restauré lui-même l'univers : cette restauration a entraînée certaines erreurs, dont l'existence de Phyla qui a entamé d'être la nouvelle Cap Marvel après son père et son frère, en plus d'une relation amoureuse avec Moondragon ;
- Moondragon : fille de l'homme qui était avant Drax, dotée de pouvoirs psys très puissants, elle a d'abord été "mauvaise" avant de devenir une Vengeur. Elle a une grande connexion avec le cosmique et a découvert il y a peu son homosexualité avant d'entamer une relation avec Phyla Vell ;
- Annihilus et son Annihilation Wave : continuent d'attaquer l'univers et gagnent énormément de terrain ;


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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:14

Résumés.

Annihilation 1.


[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation1

Titre : Blood and Thunder.

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Couverture : Gabriel Dell'Otto.

Spoiler:

Wow !
C'est excellent !
Vraiment très très bon !
J'attendais beaucoup de ce premier épisode, en fait : ayant adoré la mini sur Nova en Prologue, j'espérais vraiment que la mini série principale qui y faisait suite serait au niveau. Et franchement, c'est encore mieux, et j'ai rarement lu un truc aussi fun et aussi bon.
Il y a énormément d'informations dans ce simple numéro, et c'est très dense. Il faut bien que Giffen raconte tout ce qu'il s'est passé en six mois et mette un peu au courant les lecteurs qui n'ont lus qu'une mini ou deux, et il s'en sort plutôt bien vu que j'ai réussis à m'en sortir. L'idée de tout expliquer par les pensées de Nova est plutôt classique mais réussit assez bien, et en plus ça nous permet de voir les impressions du personnage. Et c'est là qu'on voit qu'il y a vraiment eu du changement chez lui : au départ simple héros et pas trop doué membre du Nova Corps, là on le voit en chef de guerre prêt à faire des choix difficiles et prêt à faire ce qu'il faut faire même si c'est dur. C'est assez impressionnant comme changement, mais je trouve que ce fut très bien fait, et surtout...Nova a grave la classe ! On dirait un Han Solo puissance 100 et plus désespéré encore, et les échanges avec l'ancien Starlord sont soit emplis d'une grande lassitude, soit de certaines vannes bien funs.
Donc oui, le changement sur Nova est classe, surtout qu'on voit ses impressions, mais y a pas que ça. Drax qui fait son propre truc sans en parler à personne, les anciens Hérauts qui s'en mêment et un Firelord qui a aussi beaucoup de classe avec son "Ladies first" par exemple. Les personnages sont très intéressants et très bien menés, et c'est vraiment un régal de voir une histoire où l'auteur mène aussi bien ses personnages et leurs évolutions. La classe, Giffen.
Bon, et en plus des personnages intéressants, nombreux mais qui sont tous assez utilisés sauf peut-être Gamorra (sooooo sexy^^) et Ronan (mais je suis sûr qu'ils le seront plus tard et que ça va dépoter), on a droit à une histoire très bien construite. Les sub plots dans tous les prologues sont réunis avec le lever de voile sur le plan de Annihilus, et ça a la classe, surtout la fin évidemment, avec le destin de Galactus. Ca risque d'être vraiment très, très dur pour les résistants de s'en sortir, surtout que le bilan commence à être lourd : Quasar, Firelord presque mort, Galactus maintenant...Il reste donc "Super" Nova, Drax, les deux Hérauts, Gamorra et Ronan en purs combattants, et ça sera dur face à l'Annihilation Wave. Très dur, même, mais c'est sûrement pour ça que Giffen distille une atmosphère sombre et désespérée : on sent vraiment que les résistants se battent mais ils ne sont vraiment pas sûrs de vaincre, mais ils continuent quand même...et ça c'est bien.
Donc, en clair, un excellent premier numéro. Scénaristiquement parlant, c'est très dense, et c'est normal vu le nombre de personnages, mais ça a grave la classe, c'est super sympathique : c'est du bon cosmique bien mené avec de bon personnages qui évoluent bien, et moi j'adore. Excellent, tout simplement.

Côté dessins, ben c'est super beau. Je ne connais pas Andrea Divito, je ne sais pas ce qu'il a fait même si j'ai déjà entendu parler de lui mais je sais plus où, mais en tout cas...c'est super beau. Comme le scénario, ça a super la classe, c'est vraiment bien fait, vraiment fun. Les dessins des attaques et des destructions sont bien faits, les personnages sont bien montrés et bien classes, et surtout, surtout...Gamorra est super jolie.^^
Bon, en clair, comme pour le scénar', c'est super bien. Pour moi, c'est une très belle découverte, et je suis vraiment fan. Une réussite artistique, un grand bravo quoi.

PS : mon numéro est un Rated A donc je pense que c'est une réimpression, mais il n'y a aucune publicité dedans. Je sais donc pas si c'est normal ou si c'est parce que c'est une réimpression, mais si c'est fait exprès par Marvel, ben bravo : un numéro sans publicité c'est extrêmement plaisant et classe, et c'est un bel effort.


Dernière édition par Ben Wawe le Ven 10 Avr 2009 - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:15

Annihilation 2.


[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation2c

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Artiste de couverture : Gabrielle Dell'Otto.

Spoiler:

Si tous les comics étaient aussi sympathiques, aussi bien faits et aussi plaisants, ben ça serait vraiment super.
Après un #1 assez exceptionnel et assez génial dans le trip cosmique/bastons de fou, on a un #2 un peu plus calme mais qui pose bien les bases de tout ce qui va se passer, et qui régorge de passages et de phrases assez géniales et trippantes. On a donc une mise à plat de la majorité des intrigues de l'histoire avec la réunion de tous les personnages des mini séries associées, avec des flash backs et un petit résumé au début pour ceux qui n'ont pas tout suivis. Et ça, c'est vraiment bien pour ceux comme moi qui n'ont pris qu'une seule des minis et qui veulent comprendre globalement ce qu'il se passe. Et donc tout se passe bien, et c'est vraiment sympa' de pouvoir lire une grosse intrigue comme ça en comprenant la majorité des choses sans avoir lu tous les prologues auparavant.
Donc oui, sur ce coup-là c'est sympa', on revoit tout ou presque, et c'est bien fun de voir ça. Giffen s'en sort très bien avec les rapports entre personnages, et comme l'an dernier c'est ce point qui fait toute la saveur de cet épisode. On a des petits instants extrêmement sympathiques, des lignes de dialogue et des scènes vraiment bien faites qui font tout dans ce numéro. On peut donc facilement citer la première scène Drax/Cammi/Phyla et le flash back qui nous montre un Drax monstrueux mais terriblement charismatique, avec une Cammi assez fun et marrante aussi, mais il y a aussi le terrible moment avec les Krees et Ronan, ou bien Thanos et Annihilus...et c'est vraiment très fun de voir ça, surtout que c'est très bien dialogué.
Parce que oui, les dialogues font la grande force de cet épisode et apparemment de cette mini. L'ancien Starlord, qu'on a finalement peu vu dans ce numéro, est assez génial et trippant dans son rôle de mec mystérieux qui vanne à tout va et qui est fun. Et son duo avec Nova est assez exceptionnel : le boss courageux et puissant qui a la classe, et son pote qui sait tout et qui vanne tout le temps et qui a la classe. Leur duo est vraiment bien, ouais, et même si on l'a pas beaucoup vu pour le moment, ben c'était fun. Et je parle même pas de Ronan qui a vraiment la classe, ou de Gamorra qui est pareil.
Tous les personnages sont vraiment bien traités, et mieux : ça fait "vrai". Leurs réactions sont crédibles, bien faites et bien traitées, et on sent vraiment que Giffen s'amuse, et nous aussi. On ne voit pas des persos invincibles et sûrs d'eux qui savent qui vont gagner à la fin : c'est VRAIMENT la merde, c'est VRAIMENT et ils ont VRAIMENT peu de chance de s'en tirer. Et ils le savent, et on le sait, et on a peur pour eux parce qu'on a déjà vu Quasar et le Super Skrull y passer, et que ça risque vraiment d'être hard plus tard.
Donc Giffen arrive à nous montrer des persos pour qui on a vraiment peurs, et c'est assez rare dans les comics pour le souligner. Un excellent épisode, encore une fois, une lecture très plaisante, et en plus j'ai même pas parlé de mon perso' favori de l'histoire, Nova, qui en est aussi le héros principal...Ca veut bien dire que Giffen va vraiment à fond sur tous les persos et que y a beaucoup à dire sur Annihilation, mais au fond ça se résume à ça : c'est bon, c'est bien, c'est sympa', c'est fun...c'est à acheter les yeux fermés, quoi. Vous regretterez vraiment pas.

En plus, côté dessins, ça le fait aussi.
Divito m'avait impressionné au dernier numéro, ça le fait toujours là aussi. Il nous montre des personnages très travaillés et très bien faits, avec souvent des looks difficiles à faire et à rendre clairs, mais lui y arrive parfaitement, et c'est impressionnant. Réussir quand même à caser le costume de Nova, celui de l'ex Starlord, de Ronan et des Krees en habits de guerre dans une case tout en étant lisible, faut le faire quand même. Ca a la classe, quoi.
En plus, Divito est bien aidé par des couleurs bien sympas qui collent bien aux ambiances. Je pense, là, au dialogue avec les Krees aux couleurs plus vertes/bleues très bien choisis, mais y a d'autres choses à dire, encore.
En fait, je crois qu'on peut dire finalement que Divito est un excellent dessinateur qui fait un excellent boulot sur Annihilation. Ses personnages ont la classe, sont charismatiques et sont funs. Encore.


Donc voila, je l'ai déjà dis mais je le répète : c'est bon, c'est grand, c'est bien dessiné, et j'adore. Donc lisez si vous aimez les sagas spatiales bien faites, bien dessinées et funs, et lisez même si vous appréciez les bons comics plaisants...en clair, lisez quoi.^^


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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:15

Annihilation 3.


[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation3c

Titre : Desperate Measures.

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Coloriste : Laura Villari.
Couverture : Gabrielle Dell'Otto.

Spoiler:

Après un #2 plus calme et moins orienté action, avec néanmoins une super fin cliff hanger, on a un #3 bourré d'action, de baston et avec une super fin, bien qu'un peu mélancolique. La classe.
Déjà, rendons à César ce qui lui appartiendra, il faut relever une idée de génie de la part des auteurs de Annihilation : Nova, qui a été reprise par Giffen : celle d'écrire leurs comics par la voix off de Ryder, qui livre ses pensées. Ca a déjà été souvent fait par le passé, c'est pas vraiment quelque chose de neuf ou d'extra' dans les comics, mais il n'empêche que ça apporte réellement quelque chose : les pensées de Nova sont bien sympas, bien menées, et surtout souvent pleines d'un humour qui fait bien sourire, même si il ne vole pas toujours haut. Donc, déjà, ce procédé est bien plaisant, surtout quand on voit l'évolution du personnage au travers du numéro : la peur, l'adrénaline qui monte, pour enfin arriver à une sorte de nostalgie/mélancolie. Mais nous en parlerons plus tard.
Troisième épisode, donc, sur le combat Résistance/Centurians. On ne voit pas vraiment les troupes de choc de ce bon vieux Annihilus, mais ce n'est pas trop grave : les cases montrent plus ou moins le combat, et le reste c'est le lecteur qui imagine. Et ça, c'est bien trippant, parce qu'en même temps Giffen montre certaines phases de la bataille, mais il laisse aussi au lecteur une partie de ce combat à imaginer de lui-même. Je me suis, personnellement, fais quelques idées de ce qui pouvait arriver, et c'est franchement plaisant comme truc, même si ce n'est peut-être pas forcément voulu par l'auteur.
Donc un épisode orienté action, mais pas que : le passage avec Annihilus est très bon, aussi, et très intéressant. On voit le leader de tout ce qu'il se passe être toujours aussi monstrueux et fou qu'on le connaît, et on voit un Thanos qui a comme toujours la classe : son exposé est bref, concis et il a réussit à faire de Galactus une arme ! Et comme c'est bien dit dans la page d'intro' : Annihilus, vainqueur de Galactus et allié de Thanos, est instoppable.
On voit donc l'effort désespéré de la Résistance face aux hordes d'Annihilus, et Giffen maîtrise parfaitement et son scénario, et ses personnages. Aucun n'est laissé en arrière, tous sont montrés et bien montrés : ils ont tous plus ou moins leur moment de gloire, et leurs petites phrases sympathiques. C'est impressionnant de voir comment Giffen arrive à contrôler tous ces personnages en même temps, mais ça donne réellement un grand plaisir de lecture, tant on sent qu'il sait quoi faire avec chacun. C'est la classe.
Mais après tout ce combat, on a aussi la lente descente vers la mélancolie de fin de bataille et de guerre perdue : le moral de Nova est atteint, et ça se ressent. Drax a, encore une fois, un rôle à sa mesure, il me tarde de savoir comment il va s'en sortir, et je demande aussi à voir maintenant comme Ryder va se comporter : va-t-il finir comme Gamorra ? Va-t-il suivre Ronan ? Tenter une percée en solitaire ? A voir, mais ça me donne encore une fois bien envie.
En définitive, un numéro peut-être meilleur encore que les précédents : tant sur la construction du scénario de l'épisode que sur le contrôle des personnages et du scénario global, Giffen livre quelque chose d'extrêmement plaisant à lire, bien fait et bien dialogué. Très, très bonne lecture, donc.

En plus, Divito livre vraiment une très belle prestation. Il m'est assez inconnu mais m'étonne à chaque numéro, tant son trait, finalement assez simple, fait des merveilles dans ces scènes de combat et de destruction. Il rend linéaire tout cela en y apportant de belles touches de beauté, et je trouve que ça a vraiment la classe. Une très belle découverte que ce dessinateur, qui ira certainement loin si il continue à faire des choses aussi intéressantes et bien faites.
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Annihilation 4.

[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation4c

Titre : Revelation.

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Artiste de couverture : Gabrielle Dell'Otto.

Spoiler:

Ca devient un peu lassant de le dire, mais c'est un fait : Annihilation est un véritable bijou, un comics qui me donne un plaisir de lecture tel que je n'en ai plus eu depuis longtemps, et en plus ça réussit à me surprendre dans un genre où globalement presque tout a été fait. Et en plus, y a une couverture qui tue et que je rêve d'avoir en poster. Raaah, ça fait du bien, cette série...
Donc oui, encore une fois, un excellent épisode. Après l'épisode 3 que je qualifierais personnellement de "Empire Contre Attaque" à la sauce Marvel (tout part en couilles, la guerre est perdue, c'est la débandade), je pensais qu'on aurait peut-être droit à un truc genre "Retour du Jedi", pour continuer dans l'inspiration Star Wars (déjà vue, d'ailleurs, dans la mini série Nova où Ryder faisait office de Luke Skywallker avec Drax comme Yoda musclé)...et ben nan. Giffen m'a extrêmement surprit sur cet épisode, et encore une fois, ce fut géant.
Il y a donc une continuation dans l'atmosphère lourde et difficile du dernier numéro, et c'est sympathique. On s'attache plus, aujourd'hui, sur Drax et Thanos (mais j'en parlerais après) sans oublier Nova : les petites réflexions sur Civil War font plaisir, et c'est franchement cool de voir un univers partagé bien utilisé. Ca prend quelques lignes de dialogue, mais ça fait sourire et ça explique la non présence de l'armada terrienne dans l'espace. Et en plus, l'amitié Ryder/Peter est sympa', c'est cool d'avoir mit deux amis ainsi avec un vanneur (même si l'ancien Starfox est lourd parfois, il me fait toujours sourire).
Seul bémol, aussi, l'absence de Ronan et du Super Skrull, qu'on verra dans le prochain numéro vu la couverture du prochain. Mais ce n'est pas grave, étant donné qu'on a un épisode centré sur Drax, mais surtout, surtout, surtout sur cet enfoiré de Thanos qui redevient le type que j'ai adoré sous Starlin ! Le Titan, sans que je puisse trop en dire, est de nouveau cet être ni bon ni mauvais, simplement mû par la curiosité et l'envie de tromper son ennui. On l'avait vu comme ça dans La Guerre du Pouvoir, quand il décidait d'intervenir pour sauver l'univers, et on le revoit ainsi ici. Il a définitivement la classe quand il est comme ça, encore plus que quand il veut tout détruire, et je trouve que Giffen l'écrit presque aussi bien que Starlin, ce qui est quand même un exploit.
Thanos est donc de retour...enfin, ça dépend si vous avez lus le spoiler, bien sûr. Sa rencontre avec Drax, que j'attendais être un défilé de destructions et de massacres, est différente de celle que je m'imaginais, et dans le fond, c'est bien : même si ça prive d'une grosse bataille, ça cadre bien avec l'histoire, ça fait un beau piège au lecteur, et surtout c'est assez logique. En effet, avec un Drax qui est né pour ça et ne vit que pour ça, il est assez crédible de se dire qu'il fera tout pour que ça se passe vite et sans énorme combat titanesque (c'est le mot)...donc ça m'a plut. Je m'attendais à de la grosse destruction, mais ce n'est pas bien grave vu que c'était bien trippant aussi.
En clair, du point de vue scénario, ben encore une fois c'est parfait. L'univers est toujours menacé et ça va toujours mal, mais l'espoir peut peut-être revenir...peut-être. Le coup du "Retour du Jedi" à la Marvel sera pour la suite, ça va chier grave et je suis franchement à fond sur cette histoire qui me passionne. Du grand cosmique, du grand comics quoi.

En plus, côté dessins, Divito assure comme une bête.
Je le répète à chaque numéro que je chronique, mais il fournit un boulot exceptionnel et vraiment pas loin de la perfection. Son trait est simple, presque classique, mais un dynamisme et une simplicité se dégagent de ses combats que ça en est bon. Ses personnages ont de l'épaisseur, du coffre, Thanos et Drax ont la classe, et ses femmes sont sexys...que demander de plus ? Perso', je vois pas...

Au final : Annihilation, toujours aussi bon !
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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:17

Annihilation 5.


[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation5c

Titre : Ascension.

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Couverture : Gabriele Dell'Otto.

Spoiler:

Enorme !
Tout simplement énorme !
Le meilleur épisode de la saga, tout simplement ! Un vrai pur moment de lecture jouissive et géniale ! Un parallèle totalement assumé avec Star Wars et toutes les sagas cosmiques ! Des personnages extrêmement bien faits et des instants de grâce et de plaisir énormes !
Bon, je crois que je n'ai pas besoin de le dire, mais j'ai adoré, vraiment. Moi qui aimais déjà beaucoup la mini série jusque là, n'y trouvant strictement aucun défaut, là...c'est encore pire. Ou mieux, plutôt. Giffen arrive à nous donner une solution aux intrigues plus secondaires que celles de Nova tout en le montrant aussi, et surtout en faisant des passages exceptionnels selon moi, tant ils sont intenses et tant ils sont funs ! Un coup de maître !
Mais reprenons dès le départ. On revoit donc Nova et ses amis, avec quelques clins d'oeil aux autres personnages de l'univers Marvel dans le cosmique, et c'est plaisant. Je n'ai pas reconnu tout le monde, mais c'est vraiment sympa' de voir que Giffen s'y connaît et qu'il utilise vraiment tout le casting possible. C'est pas grand chose, vraiment, mais ça prouve une certaine cohérence et ça apporte un peu plus de fun. On voit donc Ryder et ses potes se préparer au combat, et si ça n'avance pas vraiment, c'est sympa' : les touches d'humour de l'ancien Starlord, de Blastarr et de Cylla sont très plaisants, et m'ont bien fais sourire. C'est un peu con, oui, mais Cylla me fait un peu penser à la Princesse Leïa qui était un peu chiante, et l'ancien Starlord à Han Solo, très cynique et râleur mais toujours là. Donc encore une référence à Star Wars, et un truc très fun en deux pages...déjà.
Après...après, ça devient grand. Ca devient vraiment grand, je crois. Que ça soit Drax qui est montré comme un taré extrémiste qui ne réfléchit qu'après ou bien Moondragon qui est totalement dépassée par les événements, c'est très plaisant de voir des personnages aussi humains, autant plein de défauts. Giffen réussit vraiment à ne pas en faire des symboles, et c'est bien. Surtout qu'après...après, ben c'est vraiment extra', ce qu'il fait.
En quelques pages à peine, il a fait une des meilleures scènes de toute l'histoire. Le retour du grand G (pour ne pas spoiler, même si...) est énorme, tout simplement énorme. Même si le procédé peut paraître simpliste, au fond, on s'en tape. C'est le visuel, c'est le moment de grâce, c'est le dialogue de fou que ce type a qui font tout. Franchement, en lisant cette pleine page où il dit ça et se déchaîne...j'ai vibré. J'ai vraiment vibré, comme quand j'ai vu pour la première fois Star Wars IV au ciné' quand Luke enlève son viseur. Ca va chier. Ca va vraiment chier, ça va être énorme, grandiose et j'ai hâte. C'est la libération, le début de la fin, le "retour du Jedi" en quelques sortes...c'est énorme. Je peux peut-être paraître fou, mais cette page et ces quelques mots m'ont fais vibrer, ce qui est trop rare, malheureusement. Et dire que le meilleur est encore à venir dans le numéro...
Parce que oui, en plus de faire ce passage de taré qui m'a enthousiasmé au plus haut point, Giffen fait aussi LA baston de la série pour le moment. Ca sera peut-être dépassé par la suite, enfin le dernier épisode, mais là aussi, ce fut énorme. Ronan, Praxagora et le Super Skrull contre les Krees et les meilleurs hommes d'Annihilus. Enorme, tout simplement.
En fait, là, ce n'est pas vraiment une référence à Star Wars. Peut-être est-ce dû à ma lecture du 300 de Miller il y a peu (génial, ce truc, au passage), mais j'ai vraiment pensé que Ronan pourrait être un parfait Sparte, et au moins un parfait Léonidas. Fier, sûr de sa force, aimant son peuple et ses lois, ayant décidé de se battre jusqu'à la mort pour lui quitte à stopper ses maîtres traîtres, ayant décidé de ne jamais faiblir et de ne jamais capitulé...ça rappelle quand même fortement Léonidas, selon moi. Et vu ce qu'à fait Ronan là, je pense que même l'ancien Roi de Sparte l'aurait vu comme un égal.
En clair, ce passage est génial. Que ça soit le personnage de Ronan qui trouve une ampleur, un charisme, une psychologie et une classe hors normes (énorme boulot de Giffen dessus, là), ou bien que ça soit le Super Skrull qui a des bons mots d'humour (très présent, d'ailleurs) et qui est assez fun, les personnages sont parfaitement maîtrisés et trouvent une force qu'ils n'avaient pas jusque là. D'ailleurs, je trouve que c'est une des forces de l'histoire : donner de l'ampleur à des personnages qui n'étaient que des seconds couteaux. Le scénariste a parfaitement réussit son boulot, en tout cas, et je rêve maintenant d'une série sur Ronan, c'est dire.
Mais parlons plutôt du passage. Enorme. Vraiment énorme. Oui, je l'ai déjà dis, mais seuls ces mots conviennent. Le combat perdu d'avance se transforme en une victoire géniale et touchante : le jugement de Ronan sur Ravenous est génial, un instant de grâce extrême et terriblement jouissif. On sent, encore une fois, que la roue tourne, que la victoire est possible, et surtout...que ça va chier. Encore, oui, mais là ça risque d'être très grand. La suite est aussi très plaisante et très jouissive, en quelques sortes : Ronan est montré, selon moi, comme un héros à la Spartacus ou à la Gladiator, mais qui s'en sort. Exilé, rejeté par son peuple, il revient en héros pour sauver sa race et s'occuper de ceux qui l'avaient fais partir et avaient fais du mal à son peuple. On est donc à fond selon moi dans la référence historique, déjà vue avec mon parallèle peut-être osé avec les Spartes, et c'est très plaisant. Ronan est décrit comme un être qui ne veut pas céder et qui est prêt à tout pour les siens, et c'est vraiment très sympa' de voir ça, surtout que Giffen le dépeind aussi comme quelqu'un ayant des sentiments : son acte face à l'Intelligence Suprême est touchant, et ses derniers mots ("You will be remembered") sont simples et clairs sur son affection envers cet être...son mentor, en quelques sortes.
La suite continue aussi, selon moi, l'allusion historique à Spartacus ou Gladiator, quand des êtres simples se révoltaient contre la folie de leurs maîtres. Sauf que là, ça se finit mieux, et on peut encore une fois voir l'aspect "humain" de Ronan par ses interroguations face à ce qu'il doit faire, maintenant. On peut rêver d'un final "à la 300" avec les Krees arrivant comme des fous sur Annihilus pour finir le combat, ou on peut penser que Ronan restera sur Hala pour reconstruire son Empire et redonner vigueur aux Krees...mais je trouve ça peu crédible. Ronan est un guerrier, un Accusateur qui hait Annihilus même si on peuple passe avant. Je pencherais plus pour la première solution même si la seconde est crédible, et j'ai hâte de savoir ce que ça va donner.
En clair, et bien j'ai vraiment beaucoup aimé cet épisode. Dans beaucoup de mini, l'avant dernier épisode est souvent un peu mou, avec simplement une révélation finale pour l'ultime chapitre. Là, Giffen a fait selon moi le meilleur épisode de l'histoire : intense, très plaisant, avec plein de petites notes d'humour appréciables, bourré de références très sympathiques, de moments d'émotion aussi et préparant un final apocalyptique. Enorme. Vraiment énorme.

En plus, côté dessins, Divito continue de très bien s'en tirer. Bon, évidemment, ça reste un style extrêmement classique, mais c'est très bien fait. Aucune planche, aucun personnage n'est loupé, et son trait a beaucoup apporté, selon moi, au fun et aux instants de grâce de l'épisode et même de toute la mini. Il livre ici un très bon travail, sans fausses notes, avec de très jolies pages entières lors des deux gros moments de ce chapitre. Une nouvelle fois, j'ai bien aimé son boulot, et j'espère qu'il percera encore : il a du talent.

Au final, donc, un épisode à ne pas rater, vu que c'est le meilleur de la mini, sans compter qu'il a les deux dialogues les plus funs et les plus adéquats (celui de Galactus et celui de Ronan). Enorme, encore une fois oui, mais ça le vaut vraiment.
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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:17

Annihilation 6.


[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) Annihilation6c

Titre : Finale.

Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Couverture : Gabrielle Dell'Otto.

Spoiler:

La difficulté quand on fait un événement et une mini série comme Annihilation, quand on donne d'aussi bons moments dans les précédents numéros et qu'on fait tellement attendre le dernier épisode par les lecteurs, c'est de ne pas se planter. C'est malheureusement arrivé extrêmement souvent, et ça casse réellement tous les effets de la dite histoire (dernier exemple en date : le dernier épisode du premier story arc de Moon Knight qui casse complètement le petit intérêt gore et malsain qu'il y avait à attendre cette fin).
Donc, la question se pose : Annihilation a-t-il une bonne fin, une très bonne fin, une fin géniale ou une fin décevante ? Annihilation a une putain de fin, et je suis extrêmement heureux de pouvoir donner mon avis sur ce truc qui m'a fait lever de mon siège dans le bus (et si).
Bon, donc oui, j'ai évidemment beaucoup apprécié tout ça. Giffen réussit encore le tour de force de m'impressionner, de me donner du plaisir...et surtout de le faire avec un fun et un talent exceptionnels. Evidemment, beaucoup de choses passeront pour classiques voir moyennes pour certains qui n'aiment pas les discours plus ou moins guerriers, les moments "héroïques" et les dialogues qui suivent...mais moi, j'aime ça. J'aime les dialogues du genre "It ends here" que nous sort Giffen à un moment. J'aime quand un type dont la planète est assiégée par des tarés instoppables dit que tout est peinard, que les mecs qui sont au-dessus sont faibles et qu'il va leur montrer pourquoi tout le monde a peur de son peuple. J'aime quand un énorme monstre cosmique est énormément énervé et décide de se lâcher complètement avec une phrase ô combien classique mais qui fait son effet quand on est dans le trip. J'aime le combat final, le Bien contre le Mal, le héros qui se fait blaster, la fille qui vient le sauver et le héros qui se relève alors qu'il était presque mort deux secondes auparavant pour finir le méchant. J'aime les trucs classiques, héroïques et funs avec de la baston intelligente, des bons mots et une fin à tiroirs. Oui, j'aime ça. Et y a tout ça dans Annihilation, donc je ne peux qu'être heureux.
En fait, que peut-on vraiment dire d'Annihilation ? Que ce fut une mini série superbe, intelligente, drôle, fun, héroïque à souhait et néanmoins très classique ? Oui, sûrement, on peut dire ça. Mais il faut aussi dire qu'il s'agit d'une des plus belles résurrections de Marvel. Oh, bien sûr, ce n'est pas un retour de personnage...c'est un retour de concept et d'univers. Le cosmique n'était presque plus utilisé chez Marvel depuis des années (passons sur des trucs genre Maximum Security qui étaient assez nuls quand même), et là Giffen et d'autres ont tenté le pari de le faire revenir par une fresque épique, sauvage, violente mais encore une fois terriblement fun. Et pour ma part, ils ont parfaitement réussis.
Annihilation est donc le retour en fanfare du cosmique chez Marvel, mais surtout du bon cosmique. La majorité (je dis ça, je ne pense pas qu'il manque vraiment quelqu'un à l'appel en dehors des Shi'ars occupés autre part, mais on ne sait jamais) des personnages cosmiques de la firme sont utilisés, et surtout bien utilisés. En toute honnêteté, qui aurait dit il y a quelques mois que Ronan pouvait être un formidable personnage charismatique, que le Super Skrull pouvait être un génial guerrier humoristique, que Annihilus pouvait devenir un des super vilains les plus terrifiants de la firme, que Starlord pouvait être si drôle et sympathique, que Drax pouvait être si classe et tourmenté (bon, il y avait déjà eu un gros boulot sur sa mini, bien sûr), et surtout que Nova pouvait avoir un tel charisme et une telle force ? Personnellement, je n'aurais vraiment pas dis oui, et pourtant...c'est le cas, maintenant. Ces personnages ont pris une profondeur énorme, Giffen les a totalement révolutionné en intégrant leur background et a donc fourni un boulot exceptionnel de résurrection de concept et de relaunch de personnages sans les sacrifier et sans sacrifier leur passé. Du grand art.
Après, que dire de plus ? J'ai adoré tout ça, et je n'ai pas du tout été déçu par ce dernier épisode captivant, impressionnant, fun (je le répète, oui, mais c'était vraiment ça), héroïque à souhait et tout simplement plaisant. Annihilation n'est pas un relaunch d'univers, ce n'est pas l'événement qui changera à jamais Marvel et ce n'est surtout pas une fresque tentant de lier la réalité aux comics en voulant mettre les héros devant les conséquences de leurs actes. Annihilation, c'est bêtement et simplement une histoire épique, des personnages complexes et attachant, et des passages funs, drôles, parfois émouvants mais toujours plaisants. Annihilation, c'est mon coup de coeur comics et certainement le truc que j'aime le plus depuis bien des années, maintenant. Du grant art, tout simplement.

En plus, Divito livre un boulot vraiment superbe. Son style classique cadre parfaitement avec le script de Giffen, et il nous livre des planches vraiment très belles. Les cadrages sur la bouche de Ronan avant l'intervention Kree, le combat Nova/Annihilus, la double page pour l'affrontement final...ah, ça a la classe !
Ce n'est pas révolutionnaire ou quelque chose du genre, en fait, c'est juste du très beau boulot bien fait et classe. Vivement qu'il nous fasse quelque chose d'autre, j'ai hâte de voir ce qu'il peut faire.

Au final, ben Annihilation #6 est très bon, et tout Annihilation était génial. A lire si on aime les fresques héroïques, et surtout si on a adoré Star Wars ou les gros trucs cosmiques hollywoodiens. Si oui, on ne peut qu'aimer, et en tout cas, moi, c'est le cas.
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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:18

Epilogues.


Annihilation : Heralds of Galactus.

[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) 410311gk9

Terrax : Parasites.
Scénariste : Christos N. Gage.
Dessinateur : Giuseppe Camuncoli.
Encreur : Stefano Landini.
Coloriste : June Chung.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Artiste de couverture : Gabriele Dell'Otto.

Spoiler:

Terrax, le héraut super fort, super bourrin, super méchant et surtout super dangereux en général n'avait pas été trop vu durant Annihilation, servant simplement de troupe à Annihilus qui l'avait pris sous son contrôle selon le même processus que Moon Dragon (les petits vers là, qui le contrôlent). On a donc ici quelques pages uniquement centrées sur lui, et autant le dire tout de suite : c'est vraiment bien sympa'.
Christos N. Gage, scénariste qui a l'air d'être en vogue ces derniers temps et semble être assez doué aussi, livre un récit violent, un peu rapide mais qui montre très bien la personnalité du héraut de Galactus contrôlant le sol. On le voit donc se libérer de l'emprise des sales bestioles, avec un très bon moment de dialogue à ce moment-là. Très classique, certes, et programmé, mais bien exécuté et trippant pour commencer l'histoire. La suite voit ce cher Terrax être libéré avec Paibok (le Skrull boosté et ancien ennemi des FF) et The Delinquent. Gage montre aussi bien, après, la rage et le côté violent de ce bon vieux Terrax, avant de faire se retrouver les trois personnages sur une planète qu'ils "doivent" libérer de l'emprise d'un vieil ennemi de Hulk, Randau The Space Parasite.
Je ne connais pas ce personnage mais vu son look, ça doit dater des années 70 et c'est un joli clin d'oeil selon moi. Gage réussit à rendre crédible un vilain qui ne devait sûrement pas l'être au début, et joue aussi beaucoup sur Terrax. Il le montre comme un être fier, imbu de lui et qui ne peut accepter d'avoir été l'esclave d'Annihilus. Ses réactions de rage sont montrées comme la conséquence de tout ça, comme son envie d'être à nouveau craint mais surtout...respecté.
La fin est étonnante mais classique, Terrax est une ordure mais qui peut avoir un code de l'honneur selon lui. Un personnage plus complexe que je ne le pensais, très bien écrit par Gage. Ca donne donc une histoire vraiment sympathique. Bien menée, intelligente, décrivant très bien Terrax et lançant de beaux moments d'action malgré une bataille finale un rien rapide. Avec en plus de beaux dessins de Giuseppe Camuncoli, ben c'est vraiment une bonne lecture sans prétention, et ça fait aussi du bien.

Stardust : A Death of Hope.
Scénariste : Stuart Moore.
Dessinateur : Mike McKone.
Encreur : Mike McKone.
Coloriste : Laura Villari.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Artiste de couverture : Gabriele Dell'Otto.

Spoiler:

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire sur Terrax, je suis plus mitigé ici.
On en apprend donc enfin sur le héraut de Galactus, Stardust, et Stuart Moore essaye de livrer une histoire un peu étrange avec un personnage qui rejette sa race, ses frères et leur monde pour les rayer définitivement de sa vie et de son univers, et ça m'a donné une sensation bizarre. L'abandon de tout, le sacrifice volontaire d'autres est quelque chose d'un peu déplaisant et d'atypique, et c'est donc une idée intéressante, surtout pour la révélation de fin qui est aussi atypique (si Stardust est un "masculin", ça serait quand même assez nouveau et sympathique après Nova qui avait eu la même chose que lui).
L'épisode est donc intéressant du fait de ces petites choses nouvelles et quelque peu dérangeante (la première), mais le rythme n'est pas très suivi. Ca se laisse lire, mais il y a beaucoup de parlotte sans réel intérêt. Raconter selon les pensées d'un personnage est toujours intéressant, mais Stuart Moore a fait ça moyennement. Je me serais un peu cru à la lecture d'un X-Men de Claremont dans ses mauvais jours où tout est décrit, où tout est trop dit, et c'est un peu embêtant quand même. Dommage, parce que comme dis les idées sont là.
Après, Mike McKone livre un superbe travail. Les décors n'existent pas ou presque mais son boulot sur Stardust et ses "frères" est vraiment magnifique, vraiment très top. Il ne se force quand même pas pour le reste, mais un vrai beau boulot pour ça. Dommage que l'histoire manque de rythme et qu'elle soit trop parlante. Pas mal, mais sans plus finalement, et ne vaut que pour les révélations sur Stardust et les dessins du perso' par McKone.

Au final, ça donne donc un numéro sympathique, même si la couverture de Dell'Otto n'est pas aussi top que celles qu'il avait faites jusque là. Pas indispensable à Annihilation, pas indispensable tout court d'ailleurs, mais deux petites histoires plaisantes, bien dessinées, pas extraordinaires mais sympa', surtout celle de Terrax évidemment.
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MessageSujet: Re: [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006)   [critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) EmptyVen 10 Avr 2009 - 20:19

Annihilation : Heralds of Galactus #2.

[critique/resumé] Le début du renouveau cosmique : Annihilation (2006) 413001db4

Firelord : Afterburn.
Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Scott Kolins.
Encreur : Scott Kolins.
Coloriste : June Chung.
Artiste de couverture : Gabriele Dell'Otto.

Spoiler:

Très sympathique.
Un récit violent, dur et froid, mais avec un Firelord extrêmement intéressant. Je ne connais pas vraiment le personnage, n'ayant dû voir que deux ou trois épisodes sur lui et rarement centrés sur lui, mais il commence véritablement à m'intéresser. On le voit ici comme un soldat, un être qui a décidé que malgré les traités signés, pour lui rien n'est terminé, rien n'est fini. Il se fait l'ange vengeur des victimes des Centurions et de de Annihilus, et il veut donc que la justice s'applique à tous, et au plus vite.

C'est donc un personnage extrêmement violent et destructeur ici, mais qui semble plus complexe que ça. Il traîne un lourd sentiment de culpabilité suite à ses actions avec Galactus, et même si ça a été vu plusieurs fois avec le Silver Surfer, je ne crois pas qu'on ait vu un ancien héraut combattre "le mal par le mal"...je veux dire que je ne crois pas que le Surfer ait vraiment essayé de s'amender en tuant autant.
On a donc affaire à un Firelord qui se sent coupable et veut se voir investit d'une mission pour se dédouaner, mais aussi parce qu'au fond, il sait que c'est juste. C'est assez intéressant de pouvoir assister à l'exploration d'une telle psychée, et même si l'épisode est centré sur des combats, Giffen arrive quand même à bien montrer à son lecteur le contenu de son personnage, et il nous prouve donc encore à quel point il peut être doué.

Firelord a donc une certaine classe ici, en soldat éternel, mais qui a quand même un coeur. Je l'ai trouvé extrêmement touchant, ici, et j'espère qu'on le reverra. Un bon semi numéro, donc, plein d'action et de combats, mais aussi bien traité psychologiquement, qui pose bien les bases de l'après Annihilation. Kolins s'en sort aussi très bien : je suis déjà fan, mais il a su simplifier ici un peu son trait pour donner un peu plus de force à certaines de ses créations. Très joli pour une bonne histoire, oui.

Silver Surfer : Brother's Kepper.
Scénariste : Keith Giffen.
Dessinateur : Andrea Divito.
Encreur : Andrea Divito.
Coloriste : Paul Mounts.
Lettreur : VC's Cory Petit.
Artiste de couverture : Gabriele Dell'Otto.

Spoiler:

Très intéressant aussi.
Giffen continue d'expliquer la fin de son événement, d'Annihilation, en s'occupant des épilogues, et c'est bien traité. On voit donc ici les origines des Dieux antiques, et comment Galactus gère leur retour à la liberté. Même si je trouve cette histoire un peu en dessous de la précédente, c'est quand même assez bien mené et assez intéressant.

Le récit est finalement assez linéaire, mais l'intérêt réside surtout dans le Silver Surfer. Celui-ci est à nouveau le héraut de Galactus, et il est à nouveau totalement déterminé à ce que son maître soit contenté. C'est assez impressionnant de voir Norrin Radd retomber malheureusement là-dedans, mais ça risque d'amener de très bonnes choses pour la suite. Surtout que Galactus a de nouveau un énorme charisme depuis Annihilation, et il le prouve ici, avec le dialogue de fin qui est assez plaisant et surtout assez fun.

Au final, et bien ça donne une histoire linéaire, certes, mais plaisante. Le combat est bien mené, bien amené et le Surfer et Galactus retrouvent du charisme, du coffre et de l'intérêt. Giffen continue de bien gérer les conséquences de sa saga en posant les bases pour la suite, et c'est bien. Andrea Divito livre un travail honnête, un peu moins impressionnant que Annihilation mais joli à voir et sans faute, ce qui est toujours sympa'. Une bonne petite histoire, donc.

En conclusion, et bien un numéro très plaisant, qui donne des informations sur l'après Annihilation et prépare donc Conquest.
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