Projet Mystique

J'ai fait ce topic pour que vous soyez tenus au courant de mon projet super-héroïne, et surtout pour que vous me donniez vos avis qui sont si précieux, car qui mieux que vous peut me donner une opinion constructive...

Voici le début de l'histoire de Viviane Vesta, une mutante qui va gagner en pouvoirs...

Dans un avenir où les mutants ont été tous apparemment exterminés, une femme vit dans la peur, la peur d'être découverte. Elle est mutante. Les détecteurs ultra-sophistiqués pour mutants ne l'ont pas eue, elle. Pour la simple et bonne raison que son pouvoir consiste à brouiller tous les signes de mutation, externes ou internes, elle métamorphose ses gènes. Elle passe tous les contrôles sanguins, les visites improvistes des brigades de chasse aux mutants se passent sans problème. Elle peut même modifier ses souvenirs pour passer les fréquentes épreuves de télépathie. Seul bémol: elle a quelques signes physiques qui ne trompent pas. Ses cheveux sont bleus avec des mèches rouges, naturelles, et son teint est excessivement pâle. mais le plus frappant serait ses yeux rouge vif, ce regard sanglant si dur à dissimuler. Et pourtant, elle se débrouille comme elle peut en achetant au marché noir des lentilles longue durée, des colorations efficaces, des fonds de teint accrochants. Elle pense même sérieusement à se faire greffer de nouveaux yeux. Au marché noir, car c'est une époque où toute parure, toute fantaisie est interdite car elle peut servir à dissimuler une mutation. Pour le moment, elle s'en sort bien. Mais la peur qu'un jour on frappe à sa porte pour la fusiller la réveille fréquemment en pleine nuit. "Un jour viendra où il faudra faire quelque chose pour arrêter tout ça", se dit-elle quand l'espoir lui revient.
Son passé terrible lui a forgé une ambition de fer. Elle n'a jamais dit "je t'aime" à personne depuis que les derniers êtres qu'elle portait dans son coeur sont morts. Ses parents, elle ne s'en souvient plus depuis qu'elle a fait son premier essai d'auto-effacement de souvenirs. Déjà morts à cette époque, elle a effacé leur "dossier" par inadvertance, et n'a pas su les retrouver. Ce furent les seuls et les plus précieux souvenirs qu'elle perdit...
Elle se souvient bien d'avoir été, au commencement de l'extermination mutante, hébergée dans un manoir peuplé de ses semblables mutants. Une nuit, une brigade de mille hommes vint tous les tuer. Un carnage épouvantable. Elle eut cependant l'opportunité de s'enfuir en jet avec d'autres mutants. Crashés non loin, alors qu'un soldat s'apprètait à l'abattre, une de ses professeurs, une splendide jeune femme blonde irrémédiablement vêtue de blanc, dont le nom ne lui revient pas, la poussa à s'enfuir. C'est ce qu'elle fit. Elle fut tuée à sa place, en effaçant sa fuite des esprits assaillants. Depuis, elle se cache, se masque, et zigzague sans cesse avec les humains. Elle finit cependant par trouver un emploi de secrétaire dans un laboratoire de recherches scientifiques anti-mutants...

Bon moi je te l'ai déjà dit, rien que ça déjà ça me fait envie j'ai envie de savoir ce qui va lui arriver à Viviane Vesta vivement ton histoire !

C'est sur que ca donne trop envie!! Et j'èspere vivement que nous serons au courant de tout les petits details que tu ajouteras a ton histoire.

P.S: J'oubliais...Viviane Vesta fais partie de mes mutants favoris

Voici Viviane relookée, inversement des couleurs de cheveux, bustier, dentelles...

Moi qui d'habitude préfère le rouge que le bleu j'avoue que je trouvais les cheveux bleus à mèches rouges plus sympas même si c'est quand même super beau comme ça

Franchement moi aussi je preferais l'autre couleur de cheveux mais le relooking est tout de meme bien réussi.

Bravo à toi mon Toto

Voilà enfin la suite:

2
Chaque matin, c'est la peur au ventre qu'elle se rend à son travail. Qui sait ce qui pourrait la trahir. Un jour, attablée dans la minuscule cuisine de son insignifiant appartement, elle lut dans le journal (le seul et unique ayant autorisation de faire circuler des informations) qu' "une église en ruine abritant un groupe de mutants fut rasée, les indésirables avec. Néanmoins, deux d'entre eux, de sexe féminin selon les agents sur place, ont prit la fuite, par le biais d'un pouvoir mutant, étant donné la puissance de leur évasion. Voici l'étrange description de cette fuite spectaculaire... L'église était entourée par les agents, et celle-ci fut barricadée, selon la procédure, l'analyse à distance des pouvoirs révélant qu'aucun n'avait le potentiel de destruction nécessaire à la résistance. Cependant, le monument en ruine était situé à l'orée du bois de Cérès. Et de ce bois sortirent deux femmes, mutantes sans doute possible, effrayées de voir l'équipe d'intervention autour de leur demeure de fortune. Elles se regardèrent, et dans les secondes qui suivirent, l'une d'elles se métamorphosa en essaim de taons. L'autre, apparemment terrorisée, hurla et fut prise dans un tourbillon de poussière noire et or. Lorsque le tourbillon se dissipa, elle n'était plus là, et plus un seul taon à perte de vue. Si vous croisez des mutants, et surtout des mutants ayant ce pouvoir, n'hésitez pas à le signaler dans les plus brefs délais, il y va de l'avenir des humains!"
Viviane leva ses yeux pourpres vers la case de ciel gris peuplé de vaisseaux de patrouille que découpait sa fenêtre. Elle se laissa pleurer en silence. Elle ne savait pas si elle pleurait de désespoir en sachant que ces deux filles allaient se faire descendre d'un jour à l'autre, ou de joie en sentant au fond de son coeur se rallumer la flamme de l'espoir. Il fallait à tout prix qu'elle parvienne à retrouver ces deux mutantes, qui, comme elle, vivent à l'insu du gouvernement. Il fallait monter une défense...

Bon, donc j'ai lu tout ça, et j'avoue que ben c'est très sympathique. J'ai plusieurs choses à te dire pour t'aider à t'améliorer, mais sache en tout cas que j'aime beaucoup : y a des idées, y a de l'ambiance, y a du suspense, et ça j'aime bien.
Donc, ce que j'ai à dire :
- c'est court. Très court, même. Je pense qu'il faudrait que tu fasses des épisodes plus longs en incluant plus de choses dedans, quitte à en mettre trop : c'est pas assez, là, en fait et je suis resté trop sur ma faim. Je pense aussi que tu pourrais plus détailler la maison, son quotidien, ses sentiments, la nourriture aussi (qu'est-ce qu'on mange dans ce futur contrôlé ?), etc...Essaye d'y mettre des touches de réalisme qui font "vrais" en plus de faire plus long.
- essaye peut-être de mettre plus d'action dedans : il ne se passe pas grand chose là, et même si c'est sympa', un peu d'action ferait du bien. C'est par l'action qu'on garde souvent le lecteur, en plus des informations sur les personnages.
- essaye aussi de mieux aérer tes textes. Ce sont pour le moment des sortes de gros pavés, et je pense vraiment que l'aération apporte beaucoup. Personnellement, j'aime sauter une ligne entre chaque gros paragraphe, et j'aime aussi aller souvent à la ligne à chaque nouvelle idée ou à chaque nouvelle description : le lecteur peut donc bien suivre et n'a pas un gros "bloc" devant lui. L'aération est un petit truc qui change très souvent une impression de lecture.

Voila ce que j'ai à dire pour le moment. Sinon, j'aime beaucoup, c'est vraiment très plaisant, et c'est rare que je dise ça. Tu as un bon style, j'aime bien. Le must serait que tu écrives plus long chaque épisode, que t'aères un peu et que tu mettes plus de choses dans chaque partie, mais je suis sûr que tu as un gros potentiel.

Voici en exclu (je blague en fait je suis doté d'une modestie insoupçonnée, oh oh oh!) une ennemie potentielle de Viviane, la terrible Naga la vénéneuse... Ne reste plus qu'à trouver le moment opportun pour l'insérer au récit...
Son pouvoir? Chevelure d'origine végétale imprégnée de poison dont elle peut contrôler ou netraliser l'effet, allant d'une absence totale de danger à une mort instantanée, rongeant qu'elle manipule comme un membre à part entière. Elle peut aussi faire éclore des fleurs et des fruits aux parfums neurotoxiques, paralysants, euphorisants, déprimants, aveuglants, rongeants, brûlants ou encore hallucinogènes selon ses désirs.






La suite...

3
Un matin, Viviane fut réveillée par des coups donnés à sa porte. Pétrifiée, elle bondit hors de son lit et alla se regarder dans le miroir de la salle de bain, pour analyser si son physique ne permettait aucun soupçon.

Hélas, elle vit que sa peau blanche faisait contraste avec la teinture brune de ses cheveux, le fond de teint lui ayant fait faux bond pendant la nuit. Les coups agacés reprirent de plus belle derrière la porte. Prise de panique, surprise d'une visite à cette heure de la matinée, elle décida de ne pas ouvrir la porte et d'aller sous la douche, pensant que ce serait un bon prétexte pour ne pas avoir entendu.

Elle fit alors couler l'eau, se dévêtit et passa dans la cabine de douche. De là elle entendit clairement la porte être forcée, et des gens parcourir son appartement. Elle était terrifiée. Elle se voyait déjà fusillée dans une mare de sang. C'est alors qu'on frappa à la porte de la salle de bain. Une voix cria: "Brigade anti-mutants! On vous ordonne d'ouvrir!". Elle ne répondit pas, plongée dans son ultime prière. La porte fut défoncée sans traîner, et des agents envahirent la minuscule pièce. La condensation qui eut le temps de se former sur les parois de la douche cachait partiellement le corps de Viviane.

Les agents armés jusque aux dents ouvrirent la cabine et virent la peau immaculée de Viviane, baignée dans un nuage de vapeur. Elle leva vers eux ses yeux pourpres dépourvus de lentilles, attendant le choc des balles."C'est une mutante! Flinguez-la!". Elle se couvrit le visage avec ses mains. C'est alors que, les yeux clos, elle s'aperçut qu'un silence de mort régnait dans l'appartement. Elle baissa les bras, et regarda autour d'elle. Les agents braquaient sur elle leurs armes meurtrières, mais aucun coup ne partit. Les regards haineux étaient figés dans les viseurs, les déplacements hâtifs des agents dans l'appartement étaient stoppés.

Elle prit sur elle et s'extirpa de la cabine de douche. Elle se couvrit avec les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, et circula entre les agents figés en pleine action. Elle s'enfuit par la porte restée ouverte, et dévala les escaliers pour se jeter dans la rue où les passants évoluaient normalement. "Une mutante!" Hurlaient-ils. Tout le monde se retournait sur elle et criaient à l'intrus. Au bout de cinq rues arpentées dans une course folle, essoufflée, elle se retrouva encerclée par des dizaines d'agents qui lui tiraient dessus.('')

À sa grande surprise, toutes les balles tirées cessaient leur course à quelques mètres d'elle. Son nouveau pouvoir avait délimité un champ de protection dans lequel le temps est inexistant et où tout se fige. Bientôt, ils furent près d'une soixantaine sur les toits, dans les immeubles donnant sur elle, et autant dans la rue. Des milliers de balles, de grenades et autres fléchettes formaient une bulle à travers laquelle on ne distinguait presque plus Viviane. À l'intérieur elle était stupéfaite et osait à peine croire à l'ampleur de son nouveau pouvoir...('')

Au fait, j'ai 16 ans, c'est mis en dessous de l'avatar! ('')

Un convoi exceptionnel conduisait des mutantes en captivité vers un laboratoire où est pratiqué toutes les plus ignobles expériences, de la vivisection aux inhumains tests de résistance. Traversant une des plus grandes villes du pays, le véhicule fut pris dans les embouteillages particulièrement figés.

La circulation aurait été bloquée, selon l'autoradio poussiéreux du chauffeur, pas une mutante en rébellion, encerclée par un nombre impressionnant d'agents de la Brigade. Même selon les animateurs radio du gouvernement, qui ont toujours ordre de minimiser les problèmes et de glorifier les réussites, avoua que c'était "un gros morceau qui fatiguera un moment avant d'être neutralisée par nos agents compétents..."

En attendant, ces hommes capables tiraient toujours en vain sur une cible pour l'instant intouchable. Dans son aura intemporelle, Viviane cherchait un moyen de sortir de là. elle se sentait capable de faire disparaître cette brèche dans le temps, mais avait peur que les projectiles reprennent leur course...

C'est alors qu'une idée lui vint. Elle n'avait aucune idée de ce qui se passait à l'extérieur, le son étant figé aussi en pleine propagation. Elle s'approcha du bord de la bulle et respira à fond. Elle revêtit son corps de matière intemporelle et entama la découpe de sa bulle. Elle détruisit donc la matière qu'elle avait créé par instinct. Les projectiles se réanimèrent et vinrent se heurter contre la couche de son corps.

Et là, elle sortit à la lumière feutrée de la fin du jour, maculée de balles et de grenades. Les rythmes de tirs réguliers s'emballèrent à la vue de la mutante tant crainte. Protégée mais néanmoins terrorisée, Viviane arpenta la rue sans savoir où aller.

Au bout de 50 mètres, elle eut l'impression que les tirs se faisaient moins nombreux. Et pour cause. À l'extérieur de son armure, les agents mouraient un à un, s'entre-tuaient ou se jetaient dans le vide...

Bientôt la suite...

Tout de suite, la suite...

Au coin de la rue, Viviane ne sentit plus de balles, et décida de s'extirper de son armure. Elle sépara son armure en deux comme un sarcophage qui s'ouvre, les balles ne changeant pas de trajectoire les unes par rapport aux autres. Elle se dit qu'elle aurait pu faire ça avec sa bulle. Mais c'est fait, c'est fait. Elle se dit de rester sur ses gardes et se créa deux grands cercles de boucliers intemporels, à sa droite et à sa gauche.

Viviane prit l'initiative de revenir sur ses pas. Le carrefour était désert. Le sol était jonché de cadavres humains. Leurs visages étaient défigurés par la dernière sensation qu'ils ont eu; une douleur d'une terrible intensité pour certains, une délivrance évidente dans la mort pour d'autres. Certains corps étaient en décomposition accélérée, d'autres verts, couverts de cloques explosées, ou encore désarticulés dans leurs chutes des immeubles.

Néanmoins, Viviane remarqua sur l'asphalte des sortes de racines pourpres, suintant divers liquides, diverses vapeurs...
Après analyse, elle se rendit compte que toutes les racines étaient reliées. Elle suivit les tiges qui devenaient de plus en plus grosses, et qui de part et d'autre faisaient jaillir des fleurs de toute beauté.

Une voix retentit dans le silence pesant de ce paysage délabré de champ de bataille:
"- N'y touche pas. Ne les sent pas. Ne t'en approche pas. Ne pense même pas à en cueillir. Tu risquerais de clamser sur-le-champ."
Viviane fit un bond et tourna sur elle-même pour voir d'où venait la voix. Elle vit alors une silhouette, découpée dans le soleil couchant. La silhouette d'une femme, dont les cheveux semblables à de fines tentacules reliées au sol...

C'est mieux.
L'espacement entre les paragraphes est mieux fait, c'est plus long et plus détaillé. L'histoire me plaît toujours, et tu me rappelles un peu moi quand j'avais ton âge, et j'avoue que c'est plaisant de voir un bon niveau à ton âge. Continue, j'aime beaucoup, et n'oublie pas de répondre au MP.

C'est vrai que maintenant c'est beaucoup mieux avec les espaces entre les paragraphes et que c'est plus long est plus détailler (désolée si je reprends deja ce qui a été dit).

L'histoire de Viviane m'interesse toujours autant et je suis contente que tu continus a la faire vivre (etant donner que l'histoire vient pratiquemment de commencer!).

Juste pour mon vocabulaire: C'est quoi exactement l'asphalte?? (Bah oui a 14 ans on connais pas tout!)

Et un ti coup de dialogue pour continuer...


"Tu es une mutante?" Demanda Viviane, secouée.
"À ton avis!" Répondit l'inconnue.
"-C'est pas vrai! C'est la première mutante que je vois en vrai...
-Toi aussi t'en est une, tu sais. T'es en danger aussi, maintenant ils t'ont dans le colimateur. T'es enregistrée, ma vieille. Ils te revoient, ils te descendent sans que t'aies le temps de leur refaire ton cirque.

Viviane, sous le choc, tourne sur elle-même pour tenter de croire à cet improbable carnage.

"-C'est toi qui a fait tout ça? (Viviane)
-Oui.
-Mais...mais comment?
-Et toi? Depuis quand tu fais de la masse intemporelle?
-De la quoi?
-De la matière dans laquelle tout mouvement meurt!
-Je...je...depuis ce matin...
-Ah? Tu ne paies pas cher ta lâcheté envers ta vraie nature! Tu aurais pu te retrouver avec le sang froid et un corps de limace, ou, que sais-je, d'immenses tentacules vénéneuses à la place des cheveux...

Viviane regarda les dites tentacules. C'est vrai qu'elles n'inspiraient pas confiance. Elles ne bougeaient pas au gré du vent et paraissaient lourdes. Elle se demanda pourquoi cette inconnue faisait-elle allusion à sa prétendue lâcheté. Comment savait-elle son secret? Connaissait-elle d'autres choses à son sujet? La méfiance est de mise...

-Enfin je dis ça mais elles m'ont sorties de la fange plus d'une fois... Ah, mes belles, vous m'êtes d'un grand secours...dis-moi, t'as failli y passer...
-Oui, merci infiniment de m'avoir sauvée, comment...
-Nan mais je t'ai pas sauvée, qu'est-ce que tu vas t'imaginer! Je t'ai épargnée en vue de ta condition mutante, sinon tu serais déjà en putréfaction avancée...
-Ah...
-Je vais te laisser, il y a des hélicos qui arrivent et qui vont de démonter.
-Hé, attends, juste deux trucs... Comment tu t'appelles? Et d'où viens-tu?
-Naga la vénéneuse, mais si j'avais des amis ils m'appelleraient Naga. Et je viens, moi et une autre mutante qui est partie de son côté, d'un convoi qui devait aller au labo qui désosse les mutos. Tu sais, là où tu bosses! Enfin, où tu bossais, parce que ça m'étonnerais que tu t'y repointes! hin hin hin!
-C'est qui l'autre?
-Son nom me revient plus, mais c'est une asiatique. T'en tireras rien, elle est pire que moi. Et si t'étouffes, c'est qu'elle est pas loin...Sinon, merde quand-même pour la suite...et sois fidèle dans la haine envers les humains, tous les humains, et à la cause mutante...

Sur ces mots (je sais c'est la conclu bateau), se dirigea vers une façade d'immeuble et commença à la recouvrir d'un lierre vermillon toxique à coup sûr. Elle s'installa dans une sorte de balançoire conçue de sa chevelure atypique et Se hissa sur les toits pour disparaître...


Vala! C'est bien? Y a-t-y assez de suspense? Les persos vous plaisent-t'y? Allez-y, donnez avis, vous paierez pas plus cher!

Storm, l'asphalte c'est le nom pour la matière dont est composée la route : c'est le goudron sur la route quoi.

Sinon, pour l'épisode, ben c'est bien. Une petite pause avec de légères explications et un peu de suspense, mais ça reste quand même court. Le nouveau personnage est intéressant avec tout le background autour, mais il faudra utiliser ça encore plus plus tard pour que ça devienne vraiment passionnant. Donc ça continue toujours bien, j'aime bien, mais il faut mettre peut-être plus de choses, plus de révélations : après tout, là on n'apprend pas grand chose, et même si j'aime bien, ben il se passe pas grand chose non plus.
Ah, et aussi, je trouve les dialogues peu "vrais". Je veux dire, c'est bien fait, mais ça fait très romancé et très "écrit". Je pense qu'il faudrait que tu essayes de faire plus réaliste en utilisant des mots que tu utilises tous les jours et des mots d'argot, peut-être. Moi j'aime bien ce genre de dialogues, en fait.

C'est toujours aussi intéressant pour moi j'ai très envie de voir la suite
tiens elle s'appelle plus Cybella Naga la vénéneuse ?

Non, j'ai changé le nom et j'ai édité partout où ça apparaissait. Cybella je trouve ça un peu tarte à la fin. Je sais que c'est morcelé, mais au moins on n'a pas le temps de décrocher! Et puis si jamais ça peut aller sur votre site, je pourrais modifier l'ordre, ça ne pose aucun souci...

Voilà la suite...




La nuit était tombée. Viviane ne savait pas où aller ni quoi faire. Elle pensa que quoi qu'il advienne, il fallait qu'elle repasse chez elle. Elle trouva au détour d'une rue une benne à ordures. Elle fouilla et trouva un grand châle noir, en dentelle, déchiré en divers endroits, avec lequel elle recouvrit ses cheveux. Les hélices des hélicoptères de patrouille résonnaient dans le ciel ténébreux. De temps en temps, la lumière des phares balayaient les rues à sa recherche. Bientôt, une pluie fine se mit à tomber. La psychose ayant touché la ville comme la foudre ces dernières heures était bien palpable. Pas âme qui vive dans les rues qu'elle emprunte. Elle rase les murs jusqu'à sa destination...

Arrivée devant son immeuble, trempée jusqu'aux os, Viviane guetta quelque signe de vie dans son appartement. Personne, pas une lumière, pas un bruit. Elle se décida alors à entrer. Elle gravit les étages à pas feutrés, et priait pour qu'aucun voisin n'aie l'idée de sortir de chez lui. La porte de son appartement était toujours entrouverte. À l'intérieur, le même chantier y régnait, mais plus un soldat. Elle comptait récupérer dans la salle de bain un peu de teinture et de fond de teint. Ca pouvait toujours servir. Là, elle vit le carrelage de sa cabine de douche criblé de balles. Elle s'y revoyait encore, terrorisée, et les autres, figés en pleine action. Apparemment, son pouvoir est limité, car les agents ont dû se libérer au bout d'un temps de son emprise...

Elle prit un sac banal et y fourra son attirail de camouflage, ainsi que quelques gâteaux et une bouteille d'eau. Elle jeta un dernier regard à cet appartement, qu'elle n'a jamais aimé d'ailleurs, en se disant que soit c'est maintenant que sa vraie vie commence, soit c'est son arrêt de mort qu'elle signe. Les larmes aux yeux, elle se retourna et partit aussi silencieusement qu'elle était venue.

Dehors, encore personne. Plus de bruits d'hélicoptères, plus de lumières. Elle pouvait laisser libre cours à ses réflexions; Où aller à présent? Qui aller voir? Qui serait sensé m'aider? Où trouver d'autres mutants? Tant de questions sans réponses traversaient son esprit troublé. Elle s'affala sur le perron d'une belle maison pour continuer à pleurer tranquille. En relevant la tête, son regard s'arrêta sur une bouche d'égout. Elle se leva et se dirigea dans sa direction, comme hypnotisée. Elle la souleva à bouts de bras et s'engouffra dans les sous-sols de la ville.

Une clarté insoupçonnée baignait les conduits, filtrant des bouches et émise par les divers réverbères. Elle n'eut donc aucun mal à se diriger. Elle dut néanmoins s'enfoncer dans les immondices pour se rendre d'une rive à l'autre. Elle marcha et nagea tour à tour, dans l'espoir de gagner les bords de la ville et de s'enfuir dans les campagnes. Soudain, dans un rai de lumière jaune, elle crut voir quelqu'un. Elle n'osa pas appeler, de peur que la personne soit armée. Elle décida de s'en approcher sans bruit. L'être en question était sans doute une femme, grande, peut-être vêtue de noir. Elle avançait en tournant le dos à Viviane. Ses pas résonnaient, comme le bois martelant la brique. Viviane s'avança. La femme s'arrêta net.

"Merde!" se dit Viviane. "Elle m'a senti!". Viviane eut alors une drôle de sensation, comme si l'air qu'elle respirait ne lui était d'aucune aide. Elle paniqua en se sentant étouffer. C'est alors que les mots de Naga lui revinrent...

"????" Dit l'inconnue. Viviane, violette, comprit. "????????? ???"...Viviane se sentait partir...



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Le forum ne connait pas le chinois, alors:
Traduction du chinois traditionnel:
(Qui est là?) (Vous n'auriez pas dû vous approcher!, vous allez mourir!)

C'est vrai que c'est pas mal et que le suspense et toujours là.
Mais, franchement Ben a raison c'est trop..."romancé".
Sinon l'histoire est et sera toujours aussi passionnante (je l'espère)!!

Merci Ben pour l'explication

VIVE VIVIANNE

La suite encore qu'on pourrait mettre dans le même "numéro" que l'autre...
Encore un peu d'action...



Viviane se dit que son pouvoir allait peut-être la sortir de là. Elle tendit ses bras en avant et l'inconnue s'arrêta de parler. Elle en profita pour courir en arrière reprendre ses esprits. Le rythme respiratoire apaisé, elle revint près de la femme et s'aperçut qu'il y avait une zone où l'air était irrespirable. Elle la franchit et s'approcha tout près d'elle. Elle lui fit face et l'observa:

Visage typé asiatique, l'air froid et presque machiavélique, le regard noir aux pupilles blanches tourné vers l'arrière, là où se trouvait Viviane peu de temps avant. Elle arborait un sourire pincé, entouré de lèvres noires qui laissaient néanmoins voir une dentition parfaite, semblant faites d'une matière presque translucide, qui brillait comme du cristal. Son teint était d'une blancheur immaculée, mais, à la différence de Viviane, c'était du maquillage. Ce détail la fit sourire dans sa fascination. Elle n'avait jamais vu pareil accoutrement, aussi pompeux et aussi royal.

Son cou aussi était blanchi, tout comme toutes les parcelles de peau qu'elle laissait voir. Elle portait une robe noire bleutée ornée de magnifiques broderies blanches, ainsi qu'un corset mettant en valeur la finesse de sa taille. Elle avait par-dessus un manteau sombre cousu de fils argentés qui tombait au sol et traînait sur les pavés répugnants. Ses chaussures étaient des escarpins dotés de très hauts talons, en bois, peints de noir luisant. Quant à sa coiffure, du noir le plus profond, elle tombait jusqu'à ses hanches et étaient pour la moitié relevés en une immense tresse ornée de rubans gris.

"Putain mais c'est la fille dont Naga me parlait!" dit Viviane à voix basse. "C'est obligé! J'y crois pas! Merde alors!" Viviane chercha quoi faire, et en conclut qu'elle ne perdrait rien à lui parler. Elle détruisit donc l'invisible matière intemporelle qui imprégnait l'étrange femme. Celle-ci sursauta vivement lorsqu'elle découvrit Viviane sous son nez. Sa réaction ne se fit pas attendre.

Elle décrocha à Viviane un coup de poing de revers à bout portant qui projeta Viviane trois mètres en arrière dans un hurlement de douleur intense inattendue. Viviane pissait le sang de partout, là, vautrée sur les pavés encrassés, gémissant et se reculant pathétiquement avec les pieds pour éviter une seconde attaque. Sans pitié et de glace, la femme s'avança, le regard figé de haine, et s'agenouilla à côté de Viviane terrifiée.

C'est alors qu'elle retroussa ses manches et laissa découvrir ses mains immenses et surtout ses ongles verts, sur lesquels Viviane jeta un regard décomposé. Et, dans un cri de guerre, elle les planta dans l'abdomen de Viviane, lui arrachant un cri déchirant et lui faisant cracher encore plus de sang. Viviane se vit mourir pour de bon, des images défilaient dans son esprit, elle revoyait son bureau au labo, son appartement déprimant, les trombines insensibles de ses voisins, des bâtiments qu'elle ne reconnaît pas, la rue bondée d'agents, la silhouette de Naga, et elle revit la femme, debout au-dessus d'elle, lui crachant au visage avant de lui lancer des mots qu'elle comprit: "Crève donc dans tes oripeaux d'humaine, salope!"...

Très sympa'.
Ca avance encore plus, c'est bien détaillé, je préfère les dialogues même si ne va pas trop loin dans les insultes ou gros mots, parfois ça va un peu trop loin. Mais moi ça me plaît bien, c'est sympa'.

Deux mots: J'adoooore!!

Génial ! Suspeeeeeeeeeeeeeens !

Suite, encore et toujours...



Viviane ouvrit les yeux. L'obscurité la plus totale. Une douleur poignante s'empara de son abdomen. Elle laissa échapper un cri baigné de larmes. Elle gémit dans son demi-sommeil, sanglotant comme une enfant. Elle s'éveilla progressivement, et s'aperçut qu'elle était couchée dans un lit. Quand elle s'en sentit la force, elle s'assit et appela au secours. Rien. Encore. Encore trois fois, toujours rien. Elle se rallongea en se demandant où elle était, qui l'avait mise là. Elle se remémora alors l'agression de la femme des égouts, et eut un frisson. Alors qu'elle s'apprêtait à tenter de se rendormir, un rai de lumière vive l'éblouit, accompagné de chuchotements qui semblaient lui être destinés.


Viviane retint son souffle, avec néanmoins le pressentiment qu'il n'y avait rien à craindre. La silhouette inconnue était à présent dans l'entrebâillement de la porte, et elle entra. Viviane se calfeutra sous les draps en silence, et elle entendait les pas approcher. Elle sentit une main courir le long de son corps, semblant la chercher à tâtons.
"N'aie pas peur." Dit l'inconnue. "Nous t'avons sauvée." Viviane, quelque peu rassurée, se découvrit lentement. L'inconnue tira les draps doucement afin que Viviane s'habitue à la clarté du dehors. "N'aie pas peur", répéta-t-elle. Viviane dévoila son visage en entier et plissa les yeux pour distinguer la personne qui était à contre-jour.

"-Nous t'avons sauvée d'une mort certaine. Non! Ne bouge pas! Tes plaies sont encore susceptibles de se rouvrir."

Viviane se gratta la gorge avec difficulté, et dit:

"-Qui vous êtes?
-Je suis Chrystallia, tu n'as rien à craindre.
-C...C...Comment vous m'avez trouvée?
-Oh, ma pauvre, on t'a trouvée dans les égouts, t'étais pas sexy, ma puce. Tu flottais dans ton sang."

Viviane leva les yeux au plafond. Il était couvert de poutres en béton apparentes, avec de gros morceaux de mousse pendant lamentablement par endroits. Elle revit l'asiatique qui l'avait blessée à mort. Elle parcourut des yeux la petite pièce. Il y avait dans un coin une commode en métal, et des casiers faisant office de penderie. Le sol était recouvert de plancher mal posé. Les murs étaient nus, sans fenêtre, excepté peut-être un vélux condamné, qui s'avéra en fait être une trappe. Pas une décoration, pas de papier peint, le béton à l'état brut. Elle regarda alors son interlocutrice: C'était une jeune femme très belle, avec de grands yeux clairs, une bouche charnue et sensuelle, un sourire digne de confiance, le tout encadré par une chevelure étrange, semblant être constituée de sable noir et blanc.

"-Et,et où on est, là? Demanda Viviane, plus à l'aise.
-On est chez nous, dans les combles d'un vieil immeuble. T'en fais pas, on est en sécurité.
-Et...
-Ne parle pas trop, t'as besoin de repos, t'as morflé sec, ma puce.
-Mais qui m'a fait ça? Une mutante?
-Oui, mais repose-toi, on te dira tout à ton réveil, sois raisonnable."

Viviane se laissa gagner par le sommeil, une fois la porte refermée sur cette Crystallia dont elle ne connaît rien. Es-ce qu'elle est mutante aussi? Sans doute. Qui est ce "On"? Quel avenir? Que faire?... C'est un sommeil angoissé qui la gagna...

C'est totalement génial!! Mystique tu peut être sur(e) que ta B.D sortira un jour tellemenet c'est gigantesque, ca fera un carton!! Mets un peu plus de dessins et ca nous aidera à mieux imaginer les descriptions que tu fais.

Merci de tes compliments ma Storminouninounette adooooorée! C'est pas évident les dessins, tu sais! Faut que je trouve ma technique pour faire quelque chose de pas trop comliqué mais efficace, comme John Paul Leon, mon dessinateur préféré!




Tout de suite, la suite de la suite de la suite...


À son réveil, le noir absolu régnait toujours. Elle avait l'impression d'avoir dormi deux minutes. Elle se sentait néanmoins reposée, avec de forces nouvelles. Elle s'assit dans le lit, et laissa échapper un gémissement de douleur. Par instinct, elle palpa son abdomen et y sentit un bandage épais, imbibé de transpiration et de sang. Elle avait mal, toujours, mais c'était plus comme une violente crampe. Ses cheveux étaient gras, elle sentait atrocement mauvais. Cela lui indiqua que ça devait faire longtemps qu'elle était là. Elle était pleine de courbatures, dues à sa longue inertie. Elle écarta les draps et porta ses pieds collants au bas du lit. Elle se cramponna aux barreaux du lit et se hissa avec effort sur ses jambes. Prise de vertiges et de nausée, elle vomit dans l'obscurité.

Soulagée, elle se traîna vers l'endroit où son souvenir lui indiquait la porte. À tâtons, elle trouva la clenche et la tourna. La porte s'ouvrit, mais pas de lumière. Juste une vague lueur orangée, permettant de distinguer un couloir long et étroit, donnant sur cinq portes en comptant celle-ci. La lueur provenait de la porte la plus éloignée. Viviane s'avança vers elle en se tenant fermement aux murs humides et effrités. Plus elle approchait, plus une musique se faisait entendre. Une musique vieillotte, dans le style des années 30. Une voix de femme chantonnait dessus. Elle se décida à ouvrir, et plissa les yeux devant la lumière tamisée de la pièce. Elle passa la tête, et, une fois ses yeux habitués, aventura son regard.

C'était une chambre de femme, avec un grand et haut lit, du parquet vernis rutilant sur lequel étaient éparpillés chaussures, vêtements et objets en tous genres. Des bruits étouffés de talons résonnaient dans la pièce. comme si la femme qui les portait marchait sur un tapis. Elle chantonnait toujours sur un rythme entraînant. Viviane passa son corps entier dans la chambre. Au fond à gauche (la porte balaie de droite à gauche), elle vit enfin la femme, qui était assise au moment à une coiffeuse au miroir entouré d'ampoules orange vif.

Elle était vêtue d'un corset blanc à dentelles marron, d'une jupe rouge et de monumentales chaussures à talons marron. Ses cheveux, d'un blond presque blanc, étaient enroulés dans un bigoudi géant. (poil aux dents). Sentant la présence de Viviane, elle s'arrêta de chanter et se retourna: "Ah, c'est toi!" S'exclama-t-elle.
"-T'aurais pu frapper!
-Dé...dé...désolée.
-Ca va mieux à ce que je vois! Oui? Bon. Prochaine étape, la douche, parce que là, dans le genre insupportable... T'as fait déjà connaissance avec Chrystallia, alors? Gentille, hein? Je lui ai dit que je préférais que ce soit elle qui s'occupe des pansements, de te changer, tout ça, en attendant que tu te réveilles, parce que bon, le prends pas mal, c'est pas que je t'aime pas, d'ailleurs je peux pas dire que je t'aime pas, vu que je te connais pas, et on va sûrement rapidement faire connaissance, mais...

À cet instant, Chrystallia entra silencieusement dans la chambre, devant Viviane qui c'était adossée au mur à gauche de la porte.

"-Harpye, elle sort d'un coma de six jours, c'est peut-être pas une super idée de commencer à la bassiner avec tes bavardages compulsifs!"
Elle se tourna vers Viviane avec un grand sourire et dit:
"-C'est Harpye, mon amie de toujours. Suis-moi, je vais te montrer où te laver."

En sortant de la chambre, Viviane eut un regard vers Harpye et celle-ci lui fit un signe de la main accompangé d'un large sourire. Elle suivit Crystallia le long du couloir jusqu'à une porte, tout près de celle où elle avait été couchée. Dans cette pièce, qui faisait office de salle de bain, il n'y avait rien d'autre qu'une grande baignoire sous une fenêtre condamnée, le tout uniquement éclairé par un fin néon basse consommation.

"-Voilà, tu as à ta disposition un savon, et toute la gamme de shampooings que Harpye t'as prêtée. Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas! Ah! Au fait, surtout ne dépense pas trop d'eau, on a bidouillé les canalisations des voisins du dessous pour nous alimenter, alors faut faire en sorte que ça ne se voit pas trop sur sa facture, sinon on est bonnes pour le bûcher!"

Viviane acquiesça de la tête. La porte se referma. Elle était seule dans la salle de bains. Elle s'approcha de la grande baignoire et commença à y faire couler de l'eau. Elle se dévêtit lentement, ôta ses langes, et vit qu'il y avait un grand miroir. Elle se mit devant et s'examina, en penchant la tête sur le côté.

Elle n'était pas belle à voir; ses cheveux huileux lui collaient au corps, sa peau reluisait de transpiration, son pansement abdominal suintait. Elle prit l'initiative de l'enlever, lentement, lentement, sans se faire trop mal. Elle le déroula doucement jusqu'à faire respirer la plaie. Elle était en assez bon état, et on voyait distinctement les dix traces des dix ongles de son agresseur. Elle se glissa dans l'eau presque froide avec un frisson désagréable. Elle mit à peu près trois quarts d'heure à noircir l'eau qu'elle dut changer trois fois.

Elle appela Chrystallia ele la main de celle-ci passa aussitôt des vêtements propres par la porte.